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16 Mai 2015
Après avoir brillé par son absence aux convocations qui lui sont adressées par l’Assemblée nationale tchadienne, Jean Berrnard Padaré, doit incessamment être entendu par une commission adhoc,qui exige de lui d’explications sur des détournements dont il fait objet.
Le prévenu, Jean Bernard Padaré, ancien ministre de justice et Garde des Sceaux au Tchad, est de nouveau interpellé devant les députés de l’Assemblée nationale afin qu’il leur explique comment ont été détournés les fonds destinés à la numérisation des documents de la police politique en rapport avec l’affaire de Hissein Habré.
Avec Ahmat Bachir, ancien directeur de Cabinet de la présidence au Tchad, Jean Bernard Pardaré,ont été accusés de corruption et malversation financière sur ces fonds destinés à digitaliser ces documents. Ils ont été surpris, dans un enregistrement sonore, entrains de parler d’histoires des sommes. L’enregistrement a été révélé par un blog et repris par plusieurs internet tchadiens.
Une résolution adoptée par 152 voix pour, 0 contre et 8 abstentions, donne un délai de 15 jours à Jean Bernard Padaré pour se présenter devant les députés.
Si Jean Bernard Padaré refuserait d’obtempérer, le recours à l’usage de force serait envisageable.
Mais le problème est que l’intéressé est devenu le porte-parole du parti MPS, au pouvoir et bénéficie de la protection du chef comme on le dit souvent au Tchad ?
La rédaction du blog de makaila
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