Makaila.fr est un site d’informations indépendant et d’actualités sur le Tchad, l’Afrique et le Monde. Il traite des sujets variés entre autres: la politique, les droits humains, les libertés, le social, l’économique,la culture etc.
26 Novembre 2013
Fuyant la révolution libyenne, des centaines de demandeurs d’asile tchadiens se trouvent actuellement au camp de Choucha en Tunisie où ils sont confrontés à de nombreuses difficultés pour obtenir le statut de réfugié politique et bénéficier de la protection humanitaire internationale.
Ils interpellent le Haut Commissariat pour les Réfugiés, les autorités tunisiennes et les Ong locales à examiner avec diligence leurs demandes d’asile en vue de leur accorder le statut de réfugié politique qui garantirait leur intégrité physique et morale et une sécurité contre une déportation vers le Tchad où leurs vies sont en danger.
La rédaction du blog de makaila a parvenu à joindre à Tunis, Moussa, un de leur porte-parole.
Blogmak : Bonjour Moussa ! Dites-nous comment vous vous êtes retrouvé en Tunisie au Camp de choucha ?
Moussa : nous nous sommes retrouvés en Tunisie au camp de choucha ce pendant la révolution libyenne pour survivre et avoir la sécurité
Blogmak : quel est le nombre des tchadiens actuellement ?
Moussa : le nombre de tchadienne au camp et 76 personne 4 famille et 5mineur
Blogmak : dans quelles conditions vivez-vous ?
Moussa : nos conditions de vie sont très difficiles. On a du mal à se nourrir, a se déplacer, a travailler, a se soigner, a communiquer à cause du grand racisme dont nous sommes victimes, il y a des familles, des mineurs, en un mot nous sommes épusés..
Blogmak : avez-vous obtenu ou non le statut de réfugié de politique ?
Moussa : non, parce que nous (toute la communauté) est victime d'une discrimination de par de l'unhcr'' sans raison.
Blogmak : quels sont les risques que vous encourez en cas de retour au Tchad ?
Moussa : nous encourons un très grand risque en retournant au Tchad : la mort, la torture et la prison.
Blogmak : depuis le dernier forum social mondial de Tunis de 2013, votre situation s’est améliorée ou non ?
Moussa : Non, notre situation est devenue pire
Blogmak : quel est le message que vous souhaiteriez adresser aux responsables tunisiens et aux organisations humanitaires en charge de la protection internationale ?
Moussa : aux responsables tunisiens, nous leur demandons de régulariser notre situation pour que nous puisons avoir accès au marché, du travail aux soins, à l’éducation et à la libre circulation.
Aux ONG de nous traiter comme des êtres humains et nous avons le droit d'avoir la protection internationale
Interview réalisée par le blog de makaila