20 Février 2016
A l'appel du comité d'initiative citoyenne, une marche pacifique de soutien a eu lieu ce samedi 20 février, à Paris pour soutenir Zouhoura, lycéenne violée le 08 février dernier par plusieurs fils des dignitaires tchadiens et dénoncer l'acte dont elle a été victime et rendre hommage au jeune Abbachou, tué par les forces de l'ordre lors d'une manifestation de protestation le 14 février.
Partie de la place de Trocadéro à l'Ambassade du Tchad à Paris, une marche pacifique de soutien à Zouhoura et d'hommage au jeune Abbachou, a drainé à peu près 300 manifestants tchadiens soutenus par des Djiboutiens, des Ivoiriens, des Tunisiens et des Congolais.
Les manifestants indignés par le viol de la jeune Zouhoura, ont scandé entres autres slogans; "Justice pour Zouhoura et Abbachou," et " Non à l'impunité aux violeurs des filles et des femmes".
Cette marche qui se veut pacifique témoigne une fois de plus que la mobilisation ne faiblit pas dans l'affaire Zouhoura et l'opinion publique ne décolère pas.
Engagée depuis la révélation de cette affaire, Hadjer Katianasa, cadre tchadienne en France a fait savoir que si elle est mobilisée pour Zouhoura parce qu'elle juge inadmissible que des Tchadiens violent une Tchadienne. "J'ai passé une nuit blanche quand j'ai appris cette affaire via les réseaux sociaux" a-t-elle dit devant l'Ambassade du Tchad à Paris où elle prenait la parole au nom des filles et femmes tchadiennes.
Mahamat Brahim, père adoptif de Zouhoura, présent dans la marche, a déclaré réclamait justice pour sa fille violée et violentée au Tchad.
La marche pacifique s'est terminée avec l'espoir de continuer la mobilisation et la dénonciation de cette affaire à tous les niveaux.
Makaila.fr