10 Février 2016
Investi mardi 09 février par son parti, le Mouvement Patriotique du Salut(MPS), pour la présidentielle de 2016, Idriss Deby promet entre autres : la limitation des mandats, la fédération et autres reformes de l’Etat.
Acculé au Tchad et à l’étranger pour sa longévité au pouvoir, Idriss Deby investi candidat à la présidentielle de 2016 par son parti le Mouvement Patriotique du Salut (MPS), tente de convaincre le peuple tchadien de le réélire. Pour ce fait, il promet mont et merveille comme d’habitude aux électeurs lassés par son règne à la tête du pays.
En 25 ans d’exercice au Tchad, le règne d’Idriss Deby est jalonné par des crimes de sang et crimes économiques. Ce qui l’immobilise et l’empêche de quitter le pouvoir de crainte d’être poursuivi pour des faits qui lui sont reprochés. A peine investi, il évoque la question de l’alternance politique, la limitation des mandats présidentiels et la forme de l’Etat pour séduire les électeurs en le faisant croire qu’il partira, s’il est réélu dans une élection où les résultats lui sont déjà acquis d’avance.
En effet, Idriss Deby ne va rien réviser au Tchad, car, pour lui, quitter le pouvoir est synonyme non seulement de la perte des avantages et du prestige mais les risques de se retrouver devant une juridiction qui va le juger, une fois, son immunité élevée. Pour éviter tout cela, le Chef de l’Etat tchadien prépare les esprits de l’opinion publique nationale et internationale afin de lui accorder une chance pour une sortie honorable.
Personne n’est dupe ! Idriss Deby a habitué les Tchadiens par des sempiternelles promesses souvent non réalisées ni tenues.
Cette fois-ci, s’il gagne ou perde, il régnera difficilement, car le peuple se mobilise dans son entièreté contre son pouvoir impopulaire.
Makaila.fr