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27 Avril 2016
Depuis l’annonce, le 21 avril dernier, des résultats provisoires de la présidentielle du 10 avril 2016 au Tchad, les regards de l’opinion publique nationale et des observateurs étrangers, sont tournés vers les leaders de l’opposition tchadienne qui multiplient les réunions et les communiqués pour rassurer les uns et les autres.
Les résultats provisoires proclamés, le 21 avril dernier, par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), qui donnent gagnant le président sortant, Idriss Deby avec un score contesté et contestable de 61,80 %, ont été un coup dur pour les candidats à cette élection du 10 avril 2016 au Tchad.
Les leaders de l’opposition n’ont pas renoncé à leur engagement, celui de mobiliser leurs bases.Ce que pense, l’un d’entre eux. Selon lui, l’heure n’est pas à l’agitation ni à l’emballement.
« Nous attendons les résultats officiels qui seront donnés dans quelques jours par le conseil constitutionnel pour agir en toute légalité.» avant d’ajouter : « nous allons poser des actes citoyens responsables qui feront interpeller l’opinion internationale.»
Le silence de la France et de la communauté internationale
Pour notre interlocuteur, la France et la communauté internationale attendent simplement les résultats définitifs et officiels qui seront donnés par le Conseil constitutionnel pour se prononcer. « Nous espérons vivement qu’elles exprimeront les mêmes préoccupations que nous au Tchad », soutient ce candidat à la présidentielle tchadienne.
La question qui hante les esprits des observateurs en ce moment quand aura lieu la formation du Gouvernement de Salut Public (GSP), annoncé dans les différents communiqués de presse rendus publics par les candidats à la présidentielle au Tchad ?
La mise en place de ce gouvernement aura-t-elle le même soutien de la communauté internationale comme c’était le cas en Côte d’Ivoire où Allassane Ouattara et les membres de son gouvernement étaient retranchés à l’hôtel du golf à Abidjan avec une légitimité quasi-internationale ?
Les prochains jours vont nous édifier davantage sur les risques d’une crise politique post-électorale, qui se dresse, dans le paysage politique tchadien avec des conséquences majeures.
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