13 Mai 2016
COLLECTIF DES ENSEIGNANTS PRESUMES EN "POSITION DE DOUBLE EMPLOI"
Te ; 6650411/66370717
Point de presse
Déclaration liminaire
Mesdames et messieurs les journalistes
Chers collègues enseignants
Nous tenons avant tout propos, vous remercier d’avoir sacrifié votre précieux temps pour honorer notre invitation. Notre point de presse porte sur les enseignants présumé en "position de double emploi".
Chers journalistes, en raison de double emploi qu’exerçaient certains agents de l’Etat estimés à plus de 5000 et lequel problème qui était résolu depuis novembre 2014,nous sommes au regret de la publication d’une liste ségrégationniste de 402 agents présumés en position de double emploi par le ministère du finance et des budgets en vue de les astreindres au remboursement des salaires perçus depuis leurs dates d’intégration à la fonction publique jusqu’à la date de cessation des activités dans le privé.
Pour cet état de cause, un Collectif des Enseignant « Présumés en position de double emploi » a dressé des correspondances aux autorités suivies des requêtes individuelles en vue de faire la lumière sur cette situation, mais se voit opposé un mutisme total. Donc, il y a lieu de rappeler que ces correspondances du Collectif furent adressés respectueusement au Président de la république en date du 14-03-2016 et envoyée pour compétences au ministère des finances et du budget en date du 15-03-2016, sans suite .Ces mêmes correspondances sont adressées au Ministère de l’Education Nationale, Ministère de la fonction publique au Syndicat des Enseignants Tchadiens.
En outre, pour faire entendre leurs cris de détresse, car trainant de cadavres dans leurs corps depuis cette accusation, le collectif a organisé une conférence de presse saisissant l’Opinion Nationale et Internationale.
Outre ces démarches plusieurs rencontres du collectif ont en lieu à l’issue desquelles des suggestions de la rédaction des requêtes individuelles est sortie. Mais depuis que ces requêtes sont déposées au MEN au MFB, au SET nous semblons faire face à la loi du singe.
Une lecture minutieuse et approfondie de la loi 017/PR/2001 nous permettrait de comprendre qu’aucun article dans sa disposition ne prévoit un remboursement d’un salaire qualifié d’ « indu ».il est important de mener des investigations pour savoir qui a travaillé et qui n’a pas travaillé avant de procéder à ces reformes d’austérités .Nous avons bel et bien rendu service à l’Etat et par conséquent nous avons le mérite de ce salaire dit « indu »les pièces administratives légales à notre disposition en prouvent. Certain d’entre nous, étaient malade dans leur lieu de service d’autre accidenté et réaffecté à N’Djamena pour les soins. Nous couper le 1/3 de nos salaires mensuels jusqu’à apparition de ce qu’on avait perçu est une forme d’ESCLAVAGE MODERNE du 21 e siècle dont nous interpellons les associations des droits de l’homme de combattre. Ce remboursement injuste serait au bénéfice de qui et pourquoi ?qui nous rendra alors nos services dus à l’Etat ?
Une récente correspondance du 11-04-2016 au Ministre Secrétaire General du Gouvernement avec un soit transmis 053/PR/PM/SGG/CAB/2016 voir DGFP du 18/04/2016 pour compétence et suggestions d’où les représentants du Collectif étaient reçus par le Directeur Général de la Fonction Publiques DGFP MAHAMAT WARDOUGOU reste sans suite.
En date du 29-04-2016, une rencontre avec l’inspecteur des finances, membre de la commission affirmant à certain de la suspension de la commission, mais à notre grande surprise la commission envoies le SMS à certain collègues d’aller signer les engagements de remboursements à la commission de recouvrement alors on ne s’en revient plus .Dans la même commission, certains demandent aux victimes de négocier l’affaire avec qui ? Et pourquoi négocier du moment où nous reconnaissons avoir travaillé pour l’Etat ? Cette façon de faire a déstabilisés, traumatisé, paralysé, désarçonné, dont le collectif a enregistré trois collègues déjà paralysés suite de la tension.
Le collectif des enseignants