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Makaila, plume combattante et indépendante

Makaila.fr est un site d’informations indépendant et d’actualités sur le Tchad, l’Afrique et le Monde. Il traite des sujets variés entre autres: la politique, les droits humains, les libertés, le social, l’économique,la culture etc.

Ali O.Bongo, ou face affichée de françafrique

Ali O.Bongo, ou face affichée de françafrique

De prime à bord, la présence des firmes françaises au Gabon, laisse présager un conflit de tétine.

Le contraste gabonais : Un pays riche et pauvre en même temps pourquoi ?

Économie du Gabon

I.L'état rentier, Le Gabon de sa richesse inouïe, en complément s’ajoute le pétrole, qui devrait en principe lui permettre d'être parmi les pays les plus riches et les plus développés de l'Afrique centrale.

Le problème de répartition de richesse dont souffre le Gabon, est un mal récurrent, appelé françafrique , qui est le virus de souche subsaharienne de type II.

Ces données suivantes, sont tirées à titre indicatif, en partie de google.

« Indice de développement humain (IDH) : 112e rang sur 149 (2013)

Taux de chômage 21%

Population sous le seuil de pauvreté 32,7%

Produit intérieur brut (parité nominale) 19,34 milliards US$

Produit intérieur brut par habitant 19200 US$ (2013)

Principaux clients : Etats-Unis 30% ; Chine 13% ; Malaisie 10%

Importations : 3,03 milliards US$(2012)

Principaux fournisseurs : France 31,20% ; Chine 13,68% ; Belgique-Luxembourg 6,65% et les Etats-Unis 5,09% (2012) »

La population gabonaise est estimée à 1 802 728 habitants. Avec une superficie de 267 667km2, un pays traversé par l’équateur. Le destin fait du Gabon un paradis terrestre. Dire que le Gabon est un pays riche, c’est du pléonasme. Il recèle des richesses inouïes mais profite-t-il de cette manne ? « that is a question »!

En lecture rapide du tableau :

La population gabonaise est estimée à 1 802 728 habitants, malgré ses richesses, le pouvoir Gabonais laisse au bord de la route en chômage 378573 citoyens sans emploi et 589492 autres citoyens gabonais au seuil de la pauvreté.

En définitive nous pouvons admettre que la moitié de la population est privée de tout ce qui est essentiel à la vie. Il est injustifiable qu’elle n’ait pas droit au rêve gabonais comme on le souhaite.

L’IDH, montre le seuil de pauvreté, que je trouve honteux que le Gabon, pays de rêve puisse occuper ce rang de trainards.

En indice de développement humain, (IDH) le Gabon occupe le 112eme rang sur 149 pays.

Comme vous avez pu le constater ci-dessus, parmi les clients du Gabon, la France n’y figure pas.

Sans honte elle vient en tête parmi les fournisseurs avec 31,2%, Françafrique oblige.

Son absence entre les clients, s’explique par : soit qu’elle achète peu ou pas.

Ce qui peut nous laisser croire qu’elle prend sans compter.

N’est pas ?

Ali Bongo, a-t-il mal assimilé les conseils de son père Oumar Bongo Ondimba ?

Ou bien le défunt père, laissa expressément le choix à son successeur, le filleul président gabonais de frayer son chemin seul au grand dam de la françafrique ?

Si Oumar Bongo Ondimba, ne donna pas de conseil suffisant pour cajoler la françafrique, ce qu’il veut en découdre avec cette dernière et ses mentors aussi, parmi lesquels, figure Pierre Péan.

Le Gabon est une terre nourricière. Il n’est pas si épineux, ni si grand à empoigner. Ali, ELF et Pierre Péan connaissent ses coins et ses recoins. Ils connaissent, où se trouvent cachés les biberons aux tétines souples et bien perforées.

S’il y a une guéguerre entre le trio, de grâce, qu’on épargne le peuple gabonais de cette polémique qui avarie le jus.

Comme aux bonnes habitudes françafricaines, les problèmes de l’identité sont vite affichés à la veille des élections.

C’est une différence à surligner avec l’école de commonwealth. L’exemple édifiant fut l’élection récente du maire musulman de Londres qui n’avait suscité ni passeport ni acide désoxyribonucléique(ADN).

La fanfaronnade malicieuse orchestrée à l’endroit d’Ali ou Alain, est de taille. Dire qu’Oumar Bongo n’est pas son géniteur, est un alibi suffisant pour étayer la disqualification, est une aberration démocratique que la France devrait de loin éviter.

Le Gabon est une république indépendante depuis 1960. Le Gabon n’est pas une principauté à ma connaissance en dehors du secret françafricain que j’ignore.

Le fait de chercher mordicus, une preuve tangible qui atteste la descendance, pour qu’Ali soit éligible à la tête du Gabon est un délire que la France cautionne sans vergogne.

Le palais de l’Elysée ou l’hôtel de Matignon avaient-ils fait cette remarque pertinente?

La nationalité est une autre paire de manche, qui empoisonne la diplomatie gabonaise. Généralement, la nationalité est un choix parental. l’enfant la subit d’abord, avant de la choisir par destination.

Si Ali Bongo est victime d’un choix quelconque, il n’est pour rien. Ce qui compte pour le Gabon, c’est son amour à sa famille adoptive soit disant et en fin de parcours son amour à la mère nourricière qui est la république du Gabon. Il est gabonais même s’il n’est pas, « au Gabon, né ».

« La nationalité est un concept multiforme relatif à l'appartenance d'une ou d'un groupe de personnes à une nation culturelle ou politique déterminée ou possédant la volonté d'exister. »(google)

D’après ses détracteurs il serait un orphelin, donc il n’a pas tété la mère à laquelle il est trop attaché d’après eux. Ils jurent par le diable, qu’ils ne l’ont vu, qu’après avoir franchi sa petite enfance.

Peu importe, il a bien grandi au palais. Il est formé pour aimer et servir le Gabon.

Cependant il se soucie du devenir de son pays le Gabon, que personne ne peut lui arracher ce sentiment profond.

Il se démène pour faire sortit le Gabon des griffes de la françafrique. C’est le combat de la fin. Il doit tenir bon, advienne qui pourra. Il lui reste de convaincre ses compatriotes, les gabonais pour faire ensemble se parcours. C’est un défi des hommes bien éduqués, de faire face, afin de récupérer les mamelles longtemps traites à outrance.

De quoi se mêlent ceux qui viennent d’outre continent surtout de la France?

Excellence ! Vous avez une grande responsabilité de démontrer. Ne cédez points aux provocations.

Vous seriez grand gagnant, au sortir de l’élection prochaine, libre et transparente que vous alliez assurer au peuple gabonais en l’offrant une alternance sans faille.

L’Afrique vous regarde, elle vous écoute et elle vous applaudira quand vous passeriez le témoin à celui qui sera gagnant des urnes.

D’ailleurs le Gabon est une terre nourricière comme on le dit tantôt. Il y a autant de jus, que de lait succulent pour les gabonais seulement.

C’est pourquoi la polémique nous fait penser au contenu du biberon qui fait pleurer les adultes.

De ce que peuvent contenir les biberons, nous pouvons citer : le lait maternel que les adultes ont tendance à oublier, le lait animal qui se trouve dans tous les supermarchés et boutiques du coin, le lait végétal, extrait de l’hévéa gabonais et un autre appelé lait ou plutôt jus ce nom qui lui convient donc, jus « minéral » .

Celui-là a beaucoup de particularités : il est visqueux et contrairement au lait maternel il est noir. Malgré son odeur fétide il est trop sollicité. Ce qui fait pleurnicher les adultes et les Etats.

Qu’ils pleurent à chaude larmes tant pis, le pétrole appartient au peuple gabonais. C’est une roche molle, roche, c’est comme pierre, si on est moins Péan, qu’on se taise.

Il semble que la Chine amadoue le politique gabonais, brandissant la coopération sud- sud ou gagnant-gagnant. Ce qui bouche le biberon et rend la tétine moins souple.

Longtemps Ali, avec son accoutrement d’islamiste à la tête d’un pays de l’Afrique centrale provoque le hoquet. Comme Michel Djotodia de Seleka fut extirpé, sans faute après être invité à N’Djamena. c’est toujours la françafrique qui fait ses forfaitures aux frais des autres.

Ali ne viendra peut-être pas, à N’Djamena, il y a Jean Ping sur place, comme un tir bouchon, va le tirer sans bruit.

De Jean Ping à Ali, qui est mieux placé pour sauvegarder les intérêts des gabonais ?

Le premier connait ses souches outre-continentales mais le second ne connait que le Gabon.

Il parait qu’il aurait traité les gabonais de : « cafards ».

C’était en quelle langue ?

En Gan, en Mandarin, en Jin, en Fang, en Tio ou bien en Français.

Je ne l’excuserai jamais, s’il avait traité les centraux de cafards en tournant sa langue avec les trois premiers dialectes. Autrement il est excusable.

 

Bonne fête de Ramadan

 

MAHAMAT ALI HIDJAZI

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