20 Juillet 2016
Depuis une vingtaine d’années, Hissein Allafouz dirige la SNRJ, une prison sécrète de Ndjaména à l’insu de certains Tchadiens.
Le nommé Hissein allafouza bénéficie de soutien des Généraux et autres grandes personnalités de la République. Il fait régner la terreur et y règne en maître absolu.
La prison de la SNRJ est pleine comme œuf où sont entassées des personnes au mépris des règles des droits de l'homme. Une cinquantaine des prisonniers y vivent comme des sardinnes dans une cellule réduite de 3m50 sur 3m50.
En effet, dans la nuit de samedi 15 au dimanche 17 un prisonnier du nom AL HAMDOU d'origine Massa habitant le quartier waliya est décédé. Quand les prisonniers ont constaté la.mort de leur collègue ils ont alerté les gendarmes de service. Ces derniers ont informé le procureur de la République, celui - ci a envoyé son 5ème substitut qui est venu constaté le décès du prisonnier. Mieux il a été surpris de constater des personnes arrêtées sans jugement et enfermées dans des cellules étroites dont quelques uns y vivent depuis plus de trois mois. Parmi ces prisonniers, il y a même un Togolais quo vit menotte.
Le hic ! est que personne ne lève le petit doigt pour dénoncer l’existence de cette prison parallèle ou agit un seul homme au gré de ses intérêts et de ses humeurs. Cette pratique existe depuis 20 ans alors qu’on crie sur tous les toits que le Tchad est un état de droit de l’homme.
Comment comprendre qu’une seule personne le colonel Hissein Allafouza gère ce service à sa guise depuis une vingtaine d’année sans être inquiété. On se demande, il n’ est pas en train de servir des intérêts occultes. Si hier on dénonçait la piscine de la DDS, aujourd’hui, on peut de manière irréfutable soutenique la prison de la SNRJ est sa soeur jumelle à tout point vue.
Les organisations locales des droits humains doivent se saisir de cette affaire pour interpeller les autorités sur ces détentions illégales au Tchad.
Correspondant de makaila.fr