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30 Août 2016
L’espoir est encore perdu pour cinq ans de plus pour la nation tchadienne. Ce peuple béni de Dieu fut pris en otage par un homme sans état d’âme en complicité de ses parrains de champs d’Elysée. A vrai dire l’on ne peut plus imaginer un avenir meilleur pour le Tchad sous le ciel rougie de la tyrannie, de la corruption, du népotisme, du clientélisme et pire encore de la tuerie quotidienne d’un peuple revendiquant ses droits de vie.
Ce que les tchadiens doivent prendre conscience, est que le pouvoir de Deby est installé et maintenu par les patrons d’Elysée qui font du Tchad une réserve. Alors sauf un enfant adoptif comme Deby qui connait faire ce privilège à la France.
Depuis son arrivée au pouvoir en 1990, la France a installé à travers Deby un système abject connu de Napoléon 1er et Louis XIV. Pour preuve, le pouvoir du tyran Deby est protège sous l’œil de la France et ses medias contre toute agression voire ses contingents éperviers, barkhane et les plus influences conseillers et généraux de l’Elysée (en sont les preuves les évènements du 13 avril 2006 et 2-3 février 2008 au Tchad).
La question que pose beaucoup des tchadiens, quand t’est Deby aura l’amour du Tchad dont Dieu a laissé à son dessein ? Ce dernier qui naguère songer au développement du Tchad, mais au pillage quotidien et au maintien de la relation Françafrique, franc-maçon….pour en faire du Tchad un éternel sacrifice.
EST-CE QUE DEBY CHANGERA-T-IL D’UN IOTA ?
Connu de ses rancunes et son souffle de haine contre tous ceux qui gênent son pouvoir, Deby a pour « go ahead » la tuerie et l’asservissement des tchadiens dans l’obéissance totale.
Sur le plan politique, Deby arme aux poignées n’a aucune idéologie politique, puisqu’il confond la notion de la démocratie avec la monarchie Napoléonienne. Le seul favoris politique instauré par son parti Mps, est la répression des paisibles citoyens dans un baigne de sang dès 1990 jusqu’à nos jours. La justice tchadienne est devenue une arche que Deby abord décide qui faudrait noyer, exécuter ou tordre le cou. Les faits sont élucidés par l’interpellation des opposants politiques à tour de rôle devant la cour d’appel, procureur de la république voire emprisonner pour avoir dénoncé les mercenariats Itnoiques et Mpistes, (le député fédéraliste Ngarleji Yorongar emprisonné 14 fois).
En revanche, à peine une année que Baba Ladé l’ex-préfet de la grande Sido est mis à la taule sous la pression du sultan d’Amdjarass. Récemment, les députés et chef de fil d’opposition Saleh Kebzabo, Dr Gali Goté sont convoqués par le procureur pour l’affaire des militaires portés disparus lors de l’élection présidentielle truquée en avril dernier.
Grande est aussi la surprise des tchadiens, que le fils du berger Deby s’obstine de n’est voir personne parmi ses collaborateurs de 26 ans, qui pourra le succéder. Cette allocution n’est qu’une simple injure qui devait susciter des questions dans la tête des intellectuels tchadiens tels que Nagoum Yamassoum, Nassour Guelendoussia Wadou, Dr. Delwa Kassiré Koumakoye… qui ont alphabétisé Deby dans l’idéologie politique. Si aujourd’hui Deby pouvait faire un discours ou répondre à la presse sans lapsus de la langue Molière, c’était une gymnastique des intellectuels tchadiens investis à sa rééducation depuis sa prise du pouvoir.
Cependant, les cadres « voleurs » de Mps doivent imaginer qui est ce Deby ? Un ingrat dont-ils ont contribués corps et âmes à asseoir son pouvoir, certes, les considère à des torsions. Dans cette déclaration faramineuse d’Am-timan lors de la fête de la « démocratie de Deby, nulle part ailleurs » en 2015, je cite : « si j’aurai quelqu’un qui pouvait me remplacer et protéger mes acquis de 25 ans, j’aurai quitté le pouvoir, mais je ne vois personne, donc quitter et laisser le Tchad dans la merde, la guerre civile, dans un désordre, je ne le ferai pas ». Ainsi le sultan monarque se prend pour demi-dieu, et prédit l’avenir du Tchad sous son œil maçonnique en sabotant la constitution qui limite son mandat. En outre, Deby n’a pas pensé à l’avenir du Tchad pendant ses 26 de répression, donc le macabre bilan qu’il nous lègue est certainement le détournement des deniers publics, les surfacturations des bons de commande et viols des mineurs.
POURQUOI DEBY CONTINUE A VOLE LA VICTOIRE DU PEUPLE
« Je ne suis pas venu par un billet d’air Afrique », « avant d’être président, je suis un soldat et je le resterai peut être encore dans le sang », « j’ai traversé un rideau de sang pour chasser Hissein Habré », « j’ai trouvé le Tchad par terre…. » Voilà le refrain que le général sultan a toujours lancé à ses compatriotes. Deby oublie qu’il avait à ses côtés les braves fils du Tchad depuis Bamina pour bouter hors du pouvoir son mentor co-accusé de septembre noir.
Depuis Chirac à nos jours, la France a consigné pour dealer leur fils adoptif déby. Cependant, seul le peuple tchadien qui doit décider de lourd tribut à payer pour sa liberté tant espérée.
Un président qui a une vision du développement, de la cohésion sociale ne tiendra de tels propos irréfléchis comme déby en est coutume. Deby incite les tchadiens à la rébellion, aux manifestations pour seul but de sacrifier leur sang.
L’AVENIR DU TCHAD
Les tchadiens ne doivent jamais avoir espoir au beau discours du tyran déby depuis 26 ans au pouvoir. A quand un voleur de scrutin peut satisfaire l’espoir de ceux qui ne l’ont pas élu ? Les projets de chemin de fer et autres sont la langue de bois connu de ce régime Mpiste. Pourtant, chaque six mois les fonctionnaires partent en grève, pareil chez les étudiants et la plupart des tchadiens se soignent à l’étranger par manque des structures médicales modernisées y compris déby et sa famille. Concernant la consommation d’eau potable n’en parle plus, puisqu’au Tchad les maladies provenant de manque d’eau potable déciment la population à un taux de mortalité élevé selon la PNUD.
Deby n’a pas le cœur pour le Tchad, ni un programme politique, mais diviser la famille, les frères, le village, les clans…pour endormir les tchadiens. C’est ainsi il fait appel à ses frères soudanais du Darfour après avoir échoué à renverser le régime de Khartoum, de venir piller le Tchad au peigne fin. Si déby ne se souci pas du sang humain, ce n’est pas l’éducation, la santé, l’infrastructure ou le salaire du peuple qui le préoccupera. Cet adepte du franc-maçon trouve ses rites sur le sacrifice des innocents tchadiens comme l’a-t-il fait avec Ibni Oumar Mahamat Saleh, Brahim Selguet, Abbas Koty, Laoukein Bardei, Keité Moise, Maldoum Bada Abbas…y compris les militaires tchadiens au Mali, au Cameroun-Nigeria pour la lutte contre les terrioristes.
Ainsi, la France trouve la lutte des vaillants soldats tchadiens comme une raison probante pour maintenir le « Démon-crétin » au pouvoir. Mais l’histoire rattrape toujours le présent, ceci dit la France doit comprendre que les soldats tchadiens étaient toujours aux côtés du Général De gaulle quand le fameux déby n’existait pas. Alors la bravoure des tchadiens ne doit pas être un dossard pour Deby.
Sur le plan social, sauf déby et sa famille sont héritiers de l’or noir tchadien. Certaines villes du Cameroun et Canada sont devenus les banlieues de clan Deby où les villas poussent comme des champignons sur le revenu pétrolier.
En ce qui concerne l’opposition (Fonac), proposer un dialogue inclusif à Deby est un risque à péril et à tombeau ouvert. Aucun dialogue ne peut aboutir sous un régime que Deby décide tous à sa guise. Au fait, les conséquences éduquent mieux que les conseils, dicton, alors l’opposition aurait de se rappeler de l’accord du 13 Août 2007, que déby aurait dénommé ‘‘un livre saint !’’
Quant à la jeunesse tchadienne, seule la lutte libère. Deby depuis 26 ans n’a songé à l’avenir de la jeunesse, la preuve est qu’il est entouré de ses inamovibles ministres Ahmad Bachir le vouvouzela, Adoum Younousmi l’écureuil, Moussa Faki le corbeau du palais (qui amassent la fortune à leurs progénitures au besoin de violer nos sœurs) ….et cette fois-ci, ils ont orchestré l’envoie de la jeunesse tchadienne aux adieux, sans intégration à la fonction publique.
Finalement, nous comprenons la mégalomanie d’un mendiant déby qui terni l’image du Tchad à quémander de l’aide auprès de son réseau de mafia, des partenaires du développement, bailleurs de fond… au moment où ses acolytes de Mps, ses frères et beaux-frères (Saley Deby, Daoussa Deby, Hinda Deby levraut et sa famille) volent l’argent des contribuables, le revenu du pétrole à ciel ouvert. Sans froid aux yeux, déby dilapide 14 milliaires de FCFA pour inaugurer sa victoire volée et en un lapse de temps se présente à l’Elysée pour contracter une miette de dette. Deby le despote….14 milliaires ne peuvent pas créer de l’emploi pour la jeunesse, payer le salaire des fonctionnaires pour lever la grève ? Problèmes sur problèmes…
YATOUWA AKOUI SALEY (yatouwa_akoui@yahoo.com)