5 Août 2016
Le Président du Mouvement National Pour le Changement au Tchad (MNCT) Mahamat Ahmat Lazina a regagné N’Djamena la semaine dernière dans la discrétion totale après trois mois d’exile.
Le comité d’accueil de son parti qui a voulu organiser une parade de l’aéroport jusqu’à son domicile a tout annulé à la dernière minute et son vol par Air France a été changé par Royal Air Maroc pour atterrir à 5h du matin au lieu de 21h.
Depuis son arrivée aucune déclaration, silence total sauf un petit mot sur sa page Facebook dixit : (Dieu merci, de retour à N’Djamena).
Les premiers journalistes qui se sont présentés chez lui pour une interview ou un petit mot au microphone n’ont pas réussi à le faire parler sauf le Journaliste de FM Liberté Ben Morazi qui a fait une photo avec lui genre preuve de sa présence physique à son domicile pour les tchadiens de l’extérieur. Chaque jour les gens viennent de partout chez lui pour dire bonne arrivée, un témoin nous confirme qu’il évite les discussions politiques avec ses visiteurs et même avec ses militants, mais ce qui nous intéresse après quelques jours de son retour est son silence total, son refus de tout commentaire sur ce retour au pays ou sur la situation politique du pays en générale.
Est-ce qu’il est menacé par son ami Ahmat Bachir ou c’est un deal avec le pouvoir de garder le silence à quelques jours de l’investiture du Président Idriss Deby Itno ? D’après ses voisins, il ne sort presque pas de chez lui, est ce qu’il n’est pas en résidence surveillée ? En tout cas pour ce jeune leader orateur qui aime trop parlé aux journalistes quelque chose nous semble floue.
D’après une source concordante, son parti le MNCT n’a pas signé la plateforme du G4 à sa tête le Chef de File de l’opposition Saleh Kebzabo pour prendre part à la marche du 7 Août 2016, la même source nous confirme que Lazina n’a pas aimé le comportement du Président Saleh envers lui lors de sa conférence de Presse à Paris au mois de Mai dernier.
Nous continuons avec notre investigation jusqu’à ce que le masque tombe.
Correspondance Particulière depuis N’Djamena