14 Décembre 2016
Moussa Faki, actuel ministre tchadien des affaires étrangères est candidat au poste de la présidence de la Commission de l’Union Africaine. Pour y arriver, il doit affronter d’autres redoutables candidats africains.
Retour sur le parcours du fils de Faki Ngnigulium
Titulaire d’un diplôme de droit obtenu à Brazzaville, Moussa Faki n’a jamais enseigné depuis son retour au pays.
Contrairement à ce qu’il avait déclaré lors des débats de l’Union africaine à Adidis Abeba, Moussa Faki n’a jamais été enseignant. Il a été recruté en 1993 à la fonction publique pour être mis à la disposition du Ministère de l’Agriculture au Service administratif et financier du département, trois mois après il était devenu Directeur Général de la poste, puis Directeur du Plan et ensuite Directeur Général de la Sonasut.
Selon les textes régissant la Fonction publique tchadienne, Moussa Faki en qualité de stagiaire ne devrait pas connaître en un laps du temps une ascension professionnelle aussi fulgurante. Les textes en vigueurs disent clairement qu’il devrait plutôt servir une année dés sa première affectation avant d’être titularisé dans le grade reconnu par la Fonction publique tchadienne.
Un fonctionnaire tchadien ayant requis l’anonymat reconnait que si le Tchad est respectueux des normes et règles, Moussa Faki devra être radié de la fonction publique.
Dans son programme et sa vision pour l’Union africaine, Moussa Faki parle de la jeunesse alors qu’il a échoué d’éduquer son propre fils impliqué dans le viol collectif de la jeune zouhoura. Il doit avoir un problème de conscience personnelle avant de prétendre faire des fausses promesses aux jeunes de tout un continent.
Son épouse a été candidate au concours d'entrée à l'Ecole nationale de l'administration et de la magistrature (ENAM), mais après vérification, il s'est révélé qu'elle était en possession d'un faux baccalauréat. Ce qui l'a disqualifiée.
A la Sonasut, Moussa Faki a été accusé d'être à l'origine de la faillite de cette société sucrière du pays qui était à l'époque, l'une des meilleures entreprises tchadiennes qui employait des mains- d'oeuvres valides.
En dix ans à la tête de la diplomatie tchadienne, Moussa Faki a fait preuve d’une indifférence terrible sur les sorts des Tchadiens vivants à l’étranger.
Prenons par exemple, la gestion des massacres des pèlerins tchadiens en 2015 à la Mecque sans qu’il ne s’indigné alors que le Mali, le Niger et le Sénégal ont observé des journées des deuils en la mémoire de la mort de leurs ressortissants.
A cela s’ajoutent, les cas de l’étudiant tchadien assassiné en Inde, puis des chauffeurs Tchadiens tabassés à mort à Ngaoundéré au Cameroun.
On ne peut pas aspirer à des fonctions continentales alors que l’on a littéralement et lamentablement échoué au niveau de la politique intérieure dans son pays.
Aspirer à diriger une institution aussi prestigieuse et respectueuse qu’est la Commission de l’Union africaine, requiert des critères particuliers, le candidat tchadien doit donc réviser son ambition frauduleuse pour aller à la conquête de ce poste hautement stratégique pour le continent africain.
Makaila.fr