21 Décembre 2016
KRAM ALI ABEL, accusé d’avoir volé les mobiliers du bureau du CNDP.
Le Cadre National de Dialogue Politique (CNDP) est transformé en un foutoir ou quelques de ses membres qui appartiennent à la mouvance présidentielle se livrent à des pratiques de pure banditisme.
Selon les informations publiées dans le journal N’djamena bi- hebdo, KRAM ALI ABEL, président d’un parti politique dénommé CAMELEON imaginé la suite, un parti dont la taille de ses militants ne se résume qu’en lui seul a profité de son poste du rapporteur et a volé presque tous les mobiliers de son bureau.
Un président d’un parti qui vole les mobiliers du bureau, on se demande ou va le Tchad avec des minables individus qui ne connaissent même pas la honte. Ce n’est pas tout, toujours selon le journal N’djamena bi- hebdo, le président du CNDP a donné le coup d’envoi en déplaçant chez lui à la maison l’écran plasma de son bureau. Avec la crise financière qui secoue durablement le pays, ces politiciens sans foi, ni loi et sans référence se rabattent sur les biens immobiliers avec le regard complice de nos gouvernants. Ces pratiques qui d’ores et déjà éculés refait malheureusement surface. On se demande à quoi sert l’inspection du contrôle d’Etat alors que des choses qui se passent dans ce pays.
Selon l’opinion publique, le CNDP, un organe informel crée par Idriss Deby pour animer la galerie a montré sa limite. Beaucoup des voix se sont élevées pour demander sa refondation ou sa dissolution. Rien que pour l’année 2016, le fonctionnement du CNDP a couté au trésor public une bagatelle de 936 millions. On ne comprend pas aussi pourquoi les membres du CNDP comme Pahimi Padacke Albert, Allahou Tahir, Hamid Dahalob ;Hassan Patcha et Mahamat Annadif qui sont devenus des ministres, refusent de quitter le CNDP et continuent d’encaisser à la fois leurs salaires du ministre et membre du cadre.
Correspondant de makaila.fr