#Urgent #Tchad Selon un statut publié par un utilisateur du réseau social Facebook, le gouvernement du Tchad par un "message" émanant du ministre de l'intérieur Bachar Ali Souleymane a demandé aux populations locales vivant près des sites aurifères du Tibesti de « quitter leurs lieux d'habitations ».
Cette décision des autorités, une première, qui s'apparente bien à un projet de déportation de population risque d'envenimer une situation déjà fragile dans cette région sensible à la frontière d’une Libye en guerre et ou les armes pilules. Il ne faut pas dans les semaines à venir exclure le risque d'une insurrection armée. Il faut rappeler qu'il y a une année de violents affrontement avaient opposés la population locale à un groupe armée d'orpailleur composé d'officier proche du clan présidentiel. Le bilan à l'époque fut d'une trentaine de morts, pour la plupart du coté des orpailleurs armées. Ces derniers, curieux coïncidence seraient de retour depuis quelques jours, cette fois lourdement armée et exhiberaient des «permis miniers » délivré par le Ministère des Mines pour justifier leur retour. Frappée de plein fouet par une crise économique du en parti par la chute des prix du pétrole et par une fronde sociale sans précédent, le régime cherche à se rabattre sur l’exploration et l'exploitation de l'or, dont la l'ancienne BET en général et la région du Tibesti en particulier décèleraient les plus importantes réserves en Afrique.
Selon des informations obtenues auprès de certains cadres de la région qui préfèrent garder l’anonymat, cette décision fait suite à l’obtention d’un permis minier par une entreprise Sud-Africaine en accointance des barons du régime. Les Sud-Africains ne seraient en réalité qu’un prête nom, l’entreprise appartiendrait en réalité à Daoussa Deby, grand frère du président, qui dans sa boulimie sans fin lorgnerait le juteux secteur minier. Dans cet objectif, Depuis quelques mois un complexe travail de renseignement, d’achat de conscience, d’intrigue et de délation a été mis en place pour faire avaler la pilule de cette décision à la population locale. Cette dernière en grande majorité hostile à l’idée de voir la famille présidentielle s’accaparer de ce patrimoine qui appartient à tous les Tchadiens. Des dizaines d’agent de l’ANS (jeunes et moins jeunes) et des généraux à la retraite sont à l’œuvre bien connus, allant jusqu’à instrumentaliser des questions tribaux et rallumer des litiges territoriaux. La liste de ces énergumènes traîtres au Tchad et à leur peuple sera publié, et d'ample informations sur cette situation suivront.
( Tchaimi Tchouloumay )