5 Août 2018
Monsieur Moukhtar Wabi, nous sommes très touchés par les révélations publiées dans Makaila en Juillet 2018. Je vous remercie de dénoncer toute forme d’injustice. Personnellement je suis très touché par l’injustice dont vous êtes le témoin en personne. Étant citoyen Tchadien, de surcroît de la quatrième République, qui se proclame vierge et juste. Les Ministres que vous mettez en doute leurs probités, sont assermentés. Je pense par solidarité, vous devez songer à leurs tolérer pour une fois au moins ou ne pas les salir pour autant. Bref, nul n’est infaillible. Il ressort qu’en votre personne de magistrat, ils sont vos ainés, en principe le respect et le droit d’ainesse s’imposent. De votre part, vous devez sans amertume digérer votre colère. Un fonctionnaire est à tout moment appelé à servir où, la nécessité de service s’impose et parfois aussi, les fonctionnaires véreux sont relevés de leurs postes, pour causes d’abus de pouvoir, afin de soulager les populations de leurs arnaques indignes. Je souhaite fort que vous ne soyez pas de ce genre d’individu. Le citoyen lambda s’interroge à travers votre révélation fracassante.
Le citoyen lambda s’interroge à travers votre révélation fracassante. En lisant votre dénonciation en ce titre, qui dit : Alliance dangereuse de Jean Bernard Padadé et Djimet Arabi contre Moukhtar Wabi, procureur d’Oum-Hadjer. Relevé de ses fonctions de procureur de la localité d’Oum-Hadjer. Mokhtar Wabi est victime du complot monté par Jean Bernard Padadé alors gouverneur à Ati dans le Batha et son ami, Djimet Arabi actuel ministre de la justice. Deux mois après son éviction du poste de procureur de la République de la ville d’Oum-Hadjer, on en sait un peu plus dans l’affaire de Mokhtar Wabi, jeune et dynamique procureur très apprécié des populations.
Selon nos informations, le procureur Mokhtar Wabi aurait autorisé la libération de quelques personnes arrêtées sur ordre de Jean Bernard Padadé, alors gouverneur à Ati dans le Batha avec la complicité des gens haut placées dans le rangs du régime Tchadien (….) le procureur Moukhtar Wabi, qui exerçait depuis trois ans. Il a réussi à maitriser la délinquance et rassurer les populations victimes de l’arbitraire et autre atteinte aux droits de l’Homme.
Il faut rappeler que jean Bernard Padadé et Djimet Arabi sont très liés par une amitié désastreuse contre les cadres compétents qui travaillent sincèrement sans être sur ordre…. Monsieur le procureur de la République de la localité d’Oum-Hadjer, nous voulons voir un peu plus clair en tant que lecteur et arbitre, juge impartial pour trancher entre vous et votre hiérarchie, accusée à tord ou à raison.
Votre plainte est émouvante, à cet effet, elle fait appel à une investigation sincère pour vous soutenir ou au contraire laver les deux amis, de tout soupçon qui nuit véritablement à leurs carrières politiques. Monsieur Mokhtar Wabi, vous êtes assermenté et vous écoutez sous serment afin de trancher, donc vous avez des hautes compétences de discernement. Ainsi, en votre qualité de procureur, vous réprimez les délinquants au nom de la République. Conséquemment, nous vous demandons de dire la vérité rien que la vérité. De ce qui précède, nous demandons un éclaircissement sur cette page pour qu’on puisse lire votre sincère réponse.
Question quelles sont ces personnes que vous citez, arrêtées injustement ? 2. Quels sont leurs noms, le mobile la date et lieu de leur arrestation ? 3. Etes-vous inamovible ? 4. Pouvez-vous nous citer des cadres sincères comme vous, qui sont aussi évincés par méchanceté ? Vous êtes sincère, donc fêtes bénéficier le reste des Tchadiens de votre probité exemplaire. Au fait, pourquoi tenez-vous mordicus à rester à Oum- Hadjer ? Vous avez en quelque sorte été en rébellion contre votre tutelle, donc une insubordination que vous êtes seul censé réparer.
Comme nous ne pouvons pas vérifier vos allégations auprès de votre hiérarchie, vous êtes le seul habilité à nous avancer des preuves et des réponses convaincantes relatives à nos questions posées plus haut. D’autres parts, à notre grande surprise, la fumée que vous avez émise, semble attisée par une rancœur que vous êtes le principal auteur.
Motivé par l’esprit patriotique de la IV République, cet esprit de l’impartialité et notre conviction de chercher la vérité, pourtant accessible maintenant à moindre coût grâce aujourd’hui, à la technologie. La fumée du doute se dissipa plus vite qu’elle n’avait commencé. Sauf erreur, il s’est avéré que vous êtes loin d’être le procureur de la République, dont la quatrième puisse attendre de lui un résultat. Si vous ne changez pas vos mauvais comportements desquels les citoyens d’Oum-Hadjer, nous ont fait part, il serait difficile pour vous d’exercer votre noble métier de bâtonnier.
Il s’agit de votre corruptibilité flagrante ; b) En trois années vous avez construit une villa, qui coûte plusieurs millions de francs. Elle est sise derrière le Département d’Oum-Hadjer au quartier Am-Rimélé ; c) Votre histoire avec le militaire qui dégoupilla sa grenade voulant vous faire exploser, à cause de l’absence de voleurs de sa moto dans le bagne d’Oum-Hadjer. (le militaire qui vous a menacé, malgré votre intimidation par arme à feu. Qui dit : de deux, l’un ; soit ma moto ou les prisonniers que vous avez laissés partir). N’eut été l’intervention des forces de l’ordre, vous ne serez pas de ce monde.
Le dossier de Mahamat Saleh Abdel-Hagh qui régla sa dette et signa l’acte de l’acquittement ; avec ses créanciers au quartier. En vertu de quoi, vous l’interpellez et vous prenez le dix pour cent (10%) qui sont de quatre millions de francs cfa. Vous savez que le dossier est encore chaud, et vous suit…
Nous supposons que la présomption d’innocence soit en votre faveur. Cher Moukhtar Wabi, nous attendons de vous personnellement une réponse convaincante.
Nous vous assurons aussi, que dans la transparence de la IV République, nous poursuivrons ceux qui nous ont donné des fausses informations à votre égard. Nous ne tolérons jamais la diffamation, c’est le mobile de rendre justice qui nous pousse à cette prompte réaction citoyenne. Par cette réaction citoyenne, nous tacherons de chercher la vérité pour lever toutes équivoques. Qu’ALLAH nous aide à chercher et trouver la vérité pour que périsse le mensonge.
Aidons nous, les uns les autres pour que triomphe la justice.
Atteib Hassan.