"Depuis 1992, le Cameroun est le théâtre des coups d’Etat électoraux. Le régime grossièrement vomis par le peuple se maintient au pouvoir par des basses manœuvres, qui consistent soit à corrompre le petit peuple soit à le museler, par des répressions sanglantes d’une armée aux ordres.
Dans ce contexte, aucune voix discordantes ne peut se faire entendre, tout l’appareil de l’Etat, ainsi que les institutions républicaines étant contrôlées et régies par ses seuls alliés" , peut-on découvrir sur La 4e de couverture. Á La suite, on peut encore lire des propos tels que: le Cameroun est un "capharnaüm où le Rdpc, parti au pouvoir contrôle tout et où Paul Biya, produit fini d’une vielle tradition politique corrompue et obsolète, viole délibérément les lois et crache sur l’alternance".
Dans son essai de 156 pages, l'auteur a une cible: la "Biyacratie" c'est à dire le système de gouvernance qu'incarne Paul Biya, l'actuel président Camerounais, et qui plonge le Cameroun, " dans une misère noire".
Pour l'activiste, ce systéme doit disparaître et donner place á un autre plus juste. L'auteur n'y va pas de mains mortes pour dénoncer les détournements orchestrés par le Président Camerounais, juste quelques mois après son accession à la magistrature suprême.
Avec La même verve, il dénonce , la générosité du Chef de l'Etat envers les sectes et son mépris vis à vis de la vie de ses compatriotes.
Pour venir à bout d'un tel régime, l'auteur appelle ainsi le peuple souverain á une prise de conscience collective, sous-tendu par une stratégie bien affûtée, d’une détermination totale jusqu’au retour d’un Cameroun juste.
Il prévient quand même, que le régime en place ne se laissera pas faire. C'est pourquoi, il conseille que La libération du Cameroun devient consubstantielle à la résistance morale, intellectuelle.