23 Septembre 2019
Incarcérés depuis le 16 août dernier avec son confrère, Abderamane Boukar Koyon, du journal satirique Le Moustik, Martin Inoua Doulguet du tri-mensuel Salam Info, a été victime dimanche aux environs de 22 heure à une tentative d’enlèvement de ses geôliers à la maison d’arrêt d’amsinéné. Ils sont détenus dans de conditions déplorables contraires à l’engagement du Tchad au plan international.
C’était Hier à 22 heure, le journaliste Martin Inoua Doulguet a échappé à un enlèvement de la part des geôliers censés assurer sa sécurité voire sa protection en prison. Il a été conduit dans une cellule des bandits où il ne devrait pas y être juste pour l’humilier. Cette scène s’est déroulée au vu et au su d’un détenu qui a alerté le régisseur. Le journaliste a été sauvagement rouillé des coups. Son œil gauche a été affecté.
Selon des sources dignes de foi, c’est bien un certain Gopina, gendarme qui serait à la base de cet enlèvement, il serait même poussé par Avenir de la Tchiré et Baltazar. « Il est venu avec une équipe pour m’enlever. Quand j’ai résisté, ils m’ont pris pour me ramener hors de la maison d’arrêt voir Naimou. » a déclaré, le journaliste Martin à une source à Ndjaména. Avant d’ajouter : « C’est Naïmou qui m’a tabassé. J’ai été soulevé par quatre gendarmes et il m’a administré les coups »
Le journaliste dit avoir été conduit à la cellule N°3 après avoir été bastonné par cette bande des gendarmes sauvages. Il a été livré à son triste sort aux bandits pour être de nouveau maltraité.
Le Comité d’Initiative pour la protection des droits de l’homme et des libertés au Tchad, une organisation basée à l’étranger, a joint le gendarme Gopina, ce dernier a confirmé avoir tabassé le journaliste. Une enquête sera menée contre les auteurs de cet acte cruel, les responsables seront interpellés et répondront devant les juridictions compétentes.
Makaila.fr