8 Février 2020
Poursuivie pour viol sur sa nièce, Toupta Boguena, ex ministre de la santé publique du Tchad, a engagé des bandits et un policier pour menacer Memaji Ariette. Révélations !
Pour dissuader sa nièce de ne pas porter plainte, l'ancienne ministre de la santé aurait engagé un policier du nom de Djimasngue Moukoutoingar pour menacer la gamine Memadji Ariette et son grand frère. Il leur aurait tendu plusieurs fois des pièges mais sans succès. Il leur a envoyé des messages pour les menacer. Ces messages viennent d'être versés au dossier comme pièces à convictions. Il faut préciser que le policier Djimasngue Moukoutoingar est aussi poursuivi pour menace de mort mais les juges corrompus du tribunal de grande instance de N'Djaména l'ont relaxé à l'instar de Toupta Boguena.
Non satisfait du verdict des juges, le parquet a relevé appel tout comme Memadji Ariette. Makaila.fr publie pour vous quelques messages et l'acte d'appel du parquet.
Alors que l'affaire est encore pendante, la toute puissante ex ministre Toupta Boguena a engagé une autre procédure en dénonciation calomnieuse contre sa petite nièce devant le même tribunal.
Cette justice à deux vitesses est plus que révoltante. Le viol est un crime et comme tel Toupta Boguena doit répondre de ses actes devant la cour criminelle mais, il à été fait exception pour elle parce qu'elle est une ancienne ministre.
C'est pour avoir relayé la conférence de presse sur cette affaire que le tribunal corrompu de N'Djamena a envoyé le journaliste Martin Inoua Doulguet en prison pour trois ans. Aujourd'hui, les deux affaires sont pendantes devant la cour. Cela fait la honte de la justice tchadienne.
Comment juger de deux affaires connexes au même moment. Il fallait attendre que Toupta soit totalement blanchie par une décision définitive de la cour suprême avant d'ester en justice contre le journaliste Martin Inoua Doulguet pour diffamation et dénonciation calomnieuse. Mais comme, le pouvoir voulait a tout prix la tête du journaliste, la justice a torturé le droit. Et le Sarde des Sceaux Djimet Arabi, qui prend ses ordres chez l'homme d'affaires Abakar Mahamat Adoum, est prêt à tout pour régler ses comptes au Directeur du journal Salam Info.
Makaila.fr