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11 Février 2020
Depuis plusieurs années, Reporters Sans Frontière (RSF), œuvre pour pour le respect des droits de journalistes et la liberté d’expression dans le monde. L’organisation initié une opération, ce lundi 10 janvier devant l’Ambassade du Cameroun à Paris à la rue d’Auteuil, en soutien au journaliste Amadou VALMOUKE, ancien directeur de la CRTV, détenu depuis 2016. Il vient d’avoir ses 70 ans.
A l’occasion de l’anniversaire du journaliste camerounais Amadou VALMOULKE qui a fêté en prison ses 70 ans, Reporters Sans Frontière (RSF) a souhaité attirer l’attention de l’opinion nationale et internationale sur les conditions de sa détention arbitraire et illégale dans une prison camerounaise.
Journalistes français et étrangers vivants en France ont répondu présents à l’invitation de l’organisation pour joindre leurs voix afin de réclamer justice et libération pour Amadou Vamoulké, victime d’une cabale judiciaire insensée.
Réputé pour sa rigueur dans la gestion des affaires publiques, Amadou VALMOUKE a été arrêté et détenu au Cameroun. Il est reproché fallacieusement d’avoir détourné des financements alloués à la CRTV, chaîne publique. Pourtant, il était connu et reconnu, intransigeant et irréprochable en matière de corruption et de transparence.
Aujourd’hui, son état de santé s’est considérablement dégradé selon les avis des médecins camerounais et français. Ils ont produit des certificats médicaux attestant l’évolution sévère et évolutive de la maladie dont il est atteint. Ces derniers estiment qu’au regard d’absence des plateaux techniques adéquats pour diagnostiquer et traité efficacement sa maladie, seule une évacuation sanitaire dans un pays étranger pourrait le sauver.
Devant ces constats alarmants sur le sort du journaliste camerounais, Reporters Sans Frontière (RSF) a adressé un courrier au Chef de l’Etat camerounais, premier magistrat du pays afin qu’il autorise son évacuation à l’étranger pour qu’il reçoive des soins appropriés.
Arnaud Froger, responsable à Rsf du Bureau Afrique, a rappelé lors du point de presse tenu devant l’Ambassade du Cameroun, que le journaliste n’a pas sa place en prison. Il devrait être libre pour continuer à partager son savoir à l’école du journalisme dans son pays et à l’étranger. Il plaide pour son évacuation et sa mise en liberté immédiate.
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