26 Mars 2020
Il y a quelques mois, nul n’aurait cru que le coronavirus, ce virus qui a apparu en janvier 2020 en Chine, allait migrer avec autant de célérité de l’Asie pour atteindre dangereusement l’Europe, l’Afrique et les Amériques sans épargner personne sur son passage. La planète entière est contaminée et l’humanité confinée.
Jamais l’humanité n’a été autant défiée par un virus appelé coronavirus qui sème désolation, tristesse et amertume dans de nombreux pays endeuillant de nombreuses familles sans défense.
Apparu lointain en Chine, le coronavirus a réussi à se répandre comme une trainée de poudre sur la planète. Il a élu élire domicile et s’imposer dans des foyers sans faire aucune discrimination de race, de couleur, de religion, d’ethnie et de culture. Il est devenu une réalité tragique incontournable à tous.
Que faire face à ce virus enragé qui tue ?
Pour remédier à la propagation de coronavirus, le confinement et les gestes barrières à savoir :« c’est se laver les mains avec du savon », sont proposés comme solution.
Mais les réticences sont nombreuses devant le confinement qui déshumanise, éloigne les uns des autres, les prive de leur liberté des mouvements.
Pour l’heure aucune solution n’est envisageable devant la tergiversation qui règne au sein de la communauté médicale dont les leaders n’accordent pas leur violon en termes de consensus scientifique afin de trouver des remèdes appropriés immédiats au regard de la lenteur des recherches.
L’Afrique pénalisée et le reste du monde aussi
Le confinement ne peut être une solution pour des migrants en général qui doivent aider leurs proches restés aux pays et qui dépendent d’eux.
Comment peut-ont priver un ressortissant malien (soniké) qui travaille dure en France pour soutenir toute une communauté dans son pays d’origine au nom de la solidarité humaine ?
En Afrique, l’Etat failli. Il ne remplit pas ses obligations régaliennes à savoir ; la construction des voies de communication terrestre et aérienne pour désenclaver le pays, des hôpitaux permettant aux malades de recevoir des soins, des écoles pour l’éducation des futurs cadres (médecins, ingénieurs, agronomes, administrateurs et autres qualifications professionnelles), forces vives de la nation.
Aujourd’hui, tous les pays africains sans exception subissent de plein fouet les conséquences d’une gestion politique désastreuses et excluante doublée d’un règne totalitaire des dirigeants véreux et inconscients qui sont pris dans leur propre turpitude. Car le coronavirus n’épargne personne désormais.
Les pays européens qui disposent des moyens technologiques et scientifiques adaptés sont aujourd’hui dépassés par le lot des victimes que fait l’irrésistible coronavirus qui continue son ravage sur son passage.
Les Etats-Unis, première puissance planétaire, sont affectés et voire terrassés. Plusieurs cas sont signalés. Le cap de 1000 morts est atteint.
Ultimatum de la nature
Nicolas Hulot, ancien ministre de transition écologique, démissionnaire du gouvernement Macron, aujourd’hui, retranché en Bretagne, avait parlé de l’ultimatum de la nature en faisant allusion à Coronavirus. Il convoque l’humanité à faire preuve de solidarité si elle arrive à vaincre la pandémie.
Comment sortir de l’engrenage actuel ?
La responsabilité est d’abord individuelle et collective, la mobilisation doit être générale pour éviter à l’humanité un Tsunami sanitaire visiblement irrémédiable. Chaque personne doit faire preuve de solidarité envers autrui.
Makaila.fr