27 Juillet 2021
Communiqué
Quand les autorités ferment les yeux : Vie et mort en méditerranée
Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA) tire sur la sonnette d’alarme sur la recrudescence de la migration irrégulière.
En effet, malgré les dispositifs mis en place pour contrecarrer la migration dite irrégulière, les vagues de migrants vers l’Europe continuent de plus belle avec leur lot d’horreurs.
Nous en voulons pour preuves :
Ainsi, les restructurations des voies légales de la migration dues au COVID-19 entraînent des itinéraires plus risqués et dans les pires conditions : les prix plus élevés pour les services de contrebande, l’augmentation des abus, l’exploitation et la traite.
Face à cette situation alarmante, ADHA interpelle de nouveau les États africains et le Sénégal en particulier à reconsidérer leur politique de jeunesse afin de ralentir ou de diminuer considérablement cette déferlante vague migratoire.
Le Sénégal n’a jamais été maître de son destin migratoire depuis 2005, puisque les financements et orientations proviennent de l’UE et de ses États membres.
Ainsi, il urge de mettre en place de nouveaux mécanismes de sortie de crise, plus soucieux de la prise en charge des fléaux de la jeunesse africaine, parmi lesquels le chômage et le sous-emploi.
ADHA recommande vivement aux autorités de :
ADHA recommande aux jeunes de prendre leurs responsabilités pour l'adoption effective de politiques et stratégies efficaces tenant en compte leurs véritables préoccupations d’où la nécessité d’une politique de jeunesse pour les jeunes et par les jeunes.
Vivement que cette migration irrégulière s’arrête car toute tentative réussie ou échouée est une grande perte pour l’Afrique qui a besoin d’hommes valides et de jeunes dévoués pour son développement.
Lire en pdf: https://data.over-blog-kiwi.com/0/80/87/91/20210727/ob_1cb675_adha-migration.pdf