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4 Octobre 2012
Des civils centrafricains constatent que le rapatriement des ex-rebelles tchadiens, débuté hier, se complique peu à peu. Les quelque 3000 membres de l’ex-rébellion tchadienne du Front populaire pour le redressement (FPR), ne collaboreraient pas toujours avec les forces centrafricaines. « Le début de leur rapatriement n’est pas effectif. Aucun rebelle ne se trouve sur le site de leur rassemblement situé au Lycée de la ville. La mission chargée de la mise en route de ces hommes du FPR a été obligée de se rendre à 45 kilomètres pour les ramasser », raconte un habitant de la ville de Ippy, où l’opération devait débuter. Un autre résident de la ville ajoute que certains rebelles, qui ne souhaitent pas retourner au Tchad, « continuent de former d’autres troupes en maniement d’armes, et d’autres s’enfuient avec leurs armes ». Le président du parti d’opposition Mouvement Démocratique pour la Renaissance et l’Évolution de Centrafrique (MDREC), Joseph Béndounga, s’inquiète de la situation : « procéder au rapatriement des rebelles avec les armes en mains peut créer une psychose au sein de la population.
Le rapatriement de ces pilleurs et tueurs est un grave danger pour la population centrafricaine. Leur extradition exige de séreux programmes intégrant leur réinsertion véritable dans leur société pour éviter un retour à la case départ ».
(Source : Centrafricmatin)