25 Juin 2012
Communiqué de presse N° 010/FSR /BE /2012.
Le Gouvernement de la R2publique Centrafricaine (RCA) agissant sous instruction de son mentor Deby ., a procédé à une arrestation arbitraire des ressortissants tchadiens résidant dans la zone du triangle(RCA ,Soudan, Tchad). Il s’agit pour la plupart des enfants, des femmes, des personnes âgées, des invalides et quelques hommes qui n’ont pu se rendre ce jour aux travaux champêtres.
Le motif invoqué pour procéder à ce forfait est que ces éléments sont des militants et sympathisants de l’opposition armée surtout du Front pour le Salut de la République (FSR), du Front Populaire pour le Redressement (FPR) et de l’Union des Forces pour la Démocratie et le Développement Fondamental (UFDD/F). En conséquence, ils sont accusés de fournir des combattants aux trois mouvements susmentionnés.
Il s’agit d’une pure invention fabriquée par Deby qui a instruit Bozizé pour éxécution.Le comble est que le Général Bozizé a non seulement, procédé avec zèle à l’arrestation de ces paisibles citoyens, mais il les a transférés à Ndjamena.
A l’heure où nous mettons ce communiqué sous presse, la mission Bozizé a pris fin. Il a, en effet, remis le colis à Deby.
Le Front pour le Salut de la République(FSR) tient tout d’abord à condamner fermement ces méthodes relevant d’un autre âge. Celles-ci transgressent tous les usages relatifs au respect des droits de l’Homme et ce, au nom d’une prétendue solidarité entre dictateurs ébranlés et qui s’accrochent au pouvoir.
Ensuite, nous tenons le Général Bozizé pour responsable au même titre que Deby de tout malheur qui pourra advenir à l’un ou à tous ces paisibles citoyens.
Enfin, nous lançons un appel pathétique à tous les gouvernements pour qui la démocratie a un sens et qui se soucient du respect des droits de l’Homme ; aux organisations régionales et internationales en l’occurrence l’Union Africaine et Les Nations-Unies ainsi que les organisations de défense des droits de l’Homme, notamment Amnesty International, Humain Watch Right , la Raddho etc. de se mobiliser pour éviter le pire contre des citoyens paisibles dont le seul reproche retenu contre eux est d’être parents à des rebelles. Comme vous le constatez, c’est l’esprit de la vendetta que Deby et Bozizé tentent de mettre en valeur pour justifier un crime avéré.
Nous sommes persuadés que seule une mobilisation dynamique et vigoureuse permettra de dissuader le bourreau de Ndjamena de commettre le pire.
Fait à Paris le 25 juin 2012.
Pour le Front pour le Salut de la République (FSR).
Le Commissaire à la communication Porte –Parole
Abakar Assileck Halata.