Dans la situation actuelle que connait le Tchad, le Président Idriss Deby est aux commandes directes des opposants tchadiens vivants au Soudan.
Hospitalité africaine n'existe plus au Soudan. Nous sommes préoccupés par la sécurité des opposants tchadiens arrêtés à Khartoum depuis trois semaines dont figure DJIBRINE ASSALI
HAMDALLAH. Ils sont actuellement détenus au secret dans un lieu inconnu et risque d'être soumis à la torture ou à des mauvais traitements inhumains et extradés.
DJIBRINE ASSALI HAMDALLAH est ex-sécretaire général du CST, en exil au Soudan depuis 2008, serait arrêté par la police des renseignements du Soudan. En effet, une
organisation a recueilli des informations selon lesquelles, il a été soumis aux mauvais traitements y compris les autres opposants tchadiens. Il y a toujours lieu de craindre qu'ils ne
soient à nouveau maltraités voire torturer.
Nous demandons le gouvernement soudanais à prendre des mesures immédiates pour mettre fin à la pratique des détentions arbitraires et des arrestations forcées. Le
gouvernement soudanais devrait également s'assurer que toutes les personnes détenues par la police des renseignements le sont dans des endroits identifiés comme étant des lieux des détentions,
que les registres sont à jour pour chaque détenu, avec notamment mention de la raison de la détention et doit être autoriser à conctater ses proches et bénéficier d'un accès sans entrave à un
avocat.
Nous appellons également le gouvernement soudanais à enquêter rapidement et impartialement sur toutes les allégations faisant état d'implication policière dans des
actes de violence, torture, viol et d'autres abus, et à traduire en justice les responsables de ces actes.
Nous demandons instamment aux autorités soudanaises de mettre fin aux manoeuvres de harcèlement et aux arrestations illégales dont font l'objet des tchadiens
considérés comme étant opposants au régime de N'Djamena.
Gaya - Ple Seid