27 Février 2013
Dr Ley Ngardigal, ACTUS/Prpe
Igor Yazon
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20.02.2013, 17:31
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La cérémonie de signature d’un accord-cadre régional qui doit contribuer à établir la paix dans l’Ouest de la République démocratique du Congo doit se dérouler le 24 février à
Addis-Abeba.
La cérémonie de signature d’un accord-cadre régional qui doit contribuer à établir la paix dans l’Ouest de la République démocratique du Congo doit se dérouler le 24 février à
Addis-Abeba. D’après l’information du service de presse, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon ainsi que les chefs d’Etat ou leurs hauts représentants de la République démocratique
du Congo, du Rwanda, de l’Ouganda, du Burundi, de l’Angola, de l’Afrique du Sud et de la Tanzanie participeront à la cérémonie. La prochaine réunion à un niveau aussi élevé au quartier
général de l’UA doit mettre fin au conflit de longue date dans la région des Grands Lacs. L’accord-cadre a pour but de réunir les conditions politiques et diplomatiques pour le règlement
définitif du conflit surgi il y a près de dix ans dans les provinces du Nord-Kiwu et du Sud-Kiwu, entre le gouvernement central de la République démocratique du Congo à Kinshasa et les
formations politiques armées, en premier lieu le «Mouvement du 23 mаrs» (M-23). Selon l’ONU, ce Mouvement a été soutenu régulièrement par le Rwanda et l’Ouganda qui se proposaient de
séparer les provinces richissimes de la République démocratique du Congo. Les autorités rwandaises et ougandaises se distançaient de tels projets tout comme des accusations de soutien
militaire du M-23. La prochaine signature de l’accord-cadre doit marquer le début du chemin de la région des Grands Lacs vers la paix, le bon voisinage et la confiance réciproque.
Cependant, plusieurs experts mettent en doute la possibilité d’entente. Au micro le panafricaniste en vue Dr Ley-Ngardigal Djimadoum. L’expert a dit, en particulier, dans une interview
téléphonique à notre correspondant Igor Yazon.
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