Gbagbo négocie enfin son départ vers l'Afrique du Sud

Contrairement à ce que rapportent certains médias, l’heure serait à la négociation plutôt qu’au blocage politique en Côte d’Ivoire. Conscient que son maintien aux affaires n’est pas tenable politiquement, Laurent Gbagbo aurait accepté l’inéluctabilité de son départ du pays.

L’ancien Président ivoirien tenterait actuellement de négocier un exil vers l’Afrique du Sud. Parmi ses conditions, il exigerait de quitter le pays avec 300 de ses proches et soutiens. Si la communauté internationale semble avoir donné son accord de principe pour le départ de 30 personnes, elle ne semble pas disposée à laisser partir un certain nombre de ses collaborateurs, susceptibles d’être recherchés par la Cour pénale internationale pour divers crimes de guerre.

Gbagbo lui-même exigerait, par ailleurs, de pouvoir bénéficier de l’immunité diplomatique pour éviter des poursuites potentielles. Son régime est, en effet, suspecté de diverses disparitions, dont la plus célèbre reste celle du journaliste franco-canadien Guy André Kieffer. D’un point de vue politique, Gbagbo semble encore disposer d’appuis solides aux sein de l’armée, notamment par l’intermédiaire du général de division Philippe Mangou, chef d’état-major de l’armée, qu’il a lui-même nommé en 2004.

Le dispositif français sur place compterait entre 700 et 800 hommes, essentiellement basés à Abidjan, mobilisés au titre de l’opération Licorne. Ces effectifs, auxquels s’ajouteraient des éléments des forces spéciales récemment déployés, semblent suffisants pour contenir une crise éventuelle. Il s’agirait alors pour les troupes françaises, qui peuvent compter sur la puissance de feu des ERC-90 Sagaie, de sécuriser l’aéroport d’Abidjan, afin de permettre l’arrivée de renforts venus du Gabon voisin.

Au large des côtes, le BPC “Tonnerre” est actuellement déployé dans le cadre de l’opération Corymbe. Il embarque l’équivalent d’une compagnie renforcée ainsi que plusieurs hélicoptères. A titre préventif, un certain nombre de ressortissants français, notamment des familles d’expatriés, ont quitté le pays, d’autres se sont regroupés au sein “d’îlots”, afin de limiter les risques en cas de crise grave, qui ne permettrait pas au dispositif actuel d’organiser une évacuation à grande échelle.

Paris semble en tout cas avoir retenu la leçon de la crise précédente sur deux points. D’abord, Paris a attendu que les Nations unies et Washington félicitent Alassane Ouattara pour sa victoire électorale pour le faire, afin de ne pas donner l’image d’une puissance interventionniste. Puis, en déployant sur place les moyens de remporter la “guerre de l’image”, en filmant au maximum les évènements par le biais des équipes de l’ECPAD et de journalistes “embedded”.

ttu.fr/francais

Source: http://xalimasn.com/gbagbo-negocie-son-depart/ 

Comments

[Mahamat Mogome]

 Mak n'a jamais inventé. c'est un garçon bien respectable qui mérite l'attention de tous en tant que compatriotes car les services qu'il rend à sa nation est d'une rare qualité. Il est
formidable. 


 Mais en tant qu'Africains n'oublions pas ce que je vais vous dire, ce n'est pas nouveau.


 Les ivoiriens  par leur soit disant père Houphouet-boigny ont assassinés ensemble avec Charles Tailor, Prince Jhonson et la France le Digne et Humble fils de
l'Afrique  THOMAS SANKARA. Ils faut suivre les évéments dans ces pays respectifs( Fce, CI, Liberia) vous croirez aux mystères qui s'abbattent sur ces hommes et leurs
communautés.


 Vous allez me traitez à un primitif je sais mais pour celui qui a un certain sens comme moi( je dis bien croyant) me rejoindra.


 Voyez certains événements au Tchad et pour ceux qui entrent dans les champs de battailles auront le meme raisonnement que moi.


 Les soldats voyous, les injustes, les violeurs, les voleurs, les pillards sont les prémières prois des balles. Ne me traitez pas de tribaliste mais voyez Habré qui n'a pas
sommeil aujoud'hui, s'il était juste, la force  qu'il detennait ne séffondrera jamais devant le mps. Mais comme on l'a dit quelque part ce qui devait arriver arriva, ses partisans
qui l'ont aidé aux multiples crimes, oU sont-ils? Les Zakhawa qui ont exterminés leurs compagnons de Bamina, par la suite, oU sont-ils? A leur tour ils ont goutté à la mort.


 Les ivoiriens doivent se revoir au mirroir pour retrouver leur queu sinon comme ils ont l'habitude de traiter les autres de sauvages, je ne le dis pas encore mais ils ne sont pas
aussi loin de là.


 Donc frères Tchadiens c'est une leçons que nous devons retennir sinon Idriss nous a montré qu'il est mille fois mieux que Timan et tous les autres. Je m'adresse à la jeunesse
jusqu'à quand pourrions-nous dire haut et fort halte aux brébis galleuses, marrionnettes, traitres, sanguinnaires, buveurs de sang humain au Tchad afin que notre peuple bien-aimé
rétrouve ce qu'il cherche il ya des décennies?


  L'heure a sonné, compagnons de la gloire, allez, en avant... marche.    

[macaoura]

En tout cas il est temps de retirer cette info sans fondement, naïvement mise en ligne. 


Gdbagbo a bien gagné les élections. Voici les preuves, émanant d'un journal
ivoirien.Crise postélectorale en Côte d’Ivoire : Voici les chiffres de la fraude de
Ouattara


En sa séance du 3 décembre, le Conseil constitutionnel (CC) a proclamé les résultats définitifs de l’élection
présidentielle du 28 novembre 2010. Il a invalidé, lors de cette séance, les résultats dans quatre départements du Nord où des irrégularités insoupçonnables ont entaché la crédibilité du scrutin.
Nos recherches nous ont permis d’obtenir quelques uns des innombrables documents qui attestent de la fraude grossièrement orchestrée au profit du candidat Ouattara Alassane. Ces fraudes portent,
selon le CC sur la maltraitance et l’expulsion des représentants et délégués du candidat Gbagbo dans les bureaux de vote ; le bourrage d’urnes, le transport des procès verbaux par des personnes
non autorisées ; l’empêchement de vote des électeurs ; l’absence d’isoloirs dans certains BV et, enfin, la majoration des suffrages exprimés au bénéfice du candidat Ouattara Alassane. Mais dans
les documents qui suivent, nous nous contentons d’exposer les preuves portant uniquement sur le truquage des PV pour obtenir des scores pharaoniques au bénéfice du candidat du RDR. Vous y
observerez de vous-même la grossièreté de la falsification des résultats.

Le hold-up électoral raté dans la région de Bouaké

La région de la Vallée du Bandama, dans le registre de la Commission électorale indépendante (CEI), est constituée de cinq (5) départements à savoir Bouaké, Béoumi, Dabakala, Katiola et Sakassou.
Le président régional de la CEI est ici, le sieur Sangaré Moussa, militant du RDR, parti d’Alassane Ouattara. Observez attentivement le document A. C’est le PV de vote régional dressé par Sangaré
Moussa. 

Pour le département de Bouaké
Selon le PV dressé par le militant RDR, président régional de la CEI, les chiffres sont les suivants dans le département de Bouaké :
l Inscrits : 207.951
l Votants : 48.301
l Votants non inscrits : 2.761
l Bulletins nuls : 2.662.
De ces chiffres, un simple calcul d’élève de Cours moyens 2ème année (CM2) aboutira immanquablement au nombre total de votants suivant : 48.301+2.761, soit 51.062. Du coup, le suffrage exprimé
est de 51.062 bulletins bruts - 2.662 bulletins nuls, soit 48.400 voix. Or, face cette réalité, le militant RDR, président régional de la CEI adopte une série d’anomalies grossières. Ainsi :
1ère anomalie : Sangaré Moussa retient que le suffrage exprimé est de 159.788 voix. C’est-à-dire que 51.062 votants bruts ont proprement voté 159.788 fois. Comment cela a-t-il pu se faire ?
Pourquoi le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a-t-il pu accepter de livrer un tel résultat au QG de la rébellion, le Golf Hôtel? En attendant d’avoir des réponses à ces questions, il est
bon de noter que cette manipulation grossière des PV de vote se constate dans les quatre autres départements de la Vallée du Bandama. 
Nous la résumons dans le tableau B.
2ème anomalie : Le PV dressé par Sangaré Moussa montre les scores obtenus par chacun des deux candidats, Gbagbo Laurent et Alassane Ouattara, dans chaque département de la Vallée du Bandama. Le
calcul fait sur la base des chiffres de ce militant RDR devait donner, dans la région, les totaux suivants : Gbagbo Laurent : 41.788 voix ; Ouattara Alassane : 149.598 voix. Et pourtant, Sangaré
Moussa note les scores suivants : Gbagbo Laurent : 41.788 voix ; Ouattara Alassane : 244.471 voix. Soit un gonflement de 94.873 voix pour Alassane Ouattara (voir tableau C). 
Rien que sur la base de ces grossièretés, la CEI ne pouvait valider les résultats de la Vallée du Bandama. A trop vouloir tricher, on commet l’irréparable.

[africain]

"Bcp des cadres politiques africains du 21ieme siecle semblent etre des parleurs tres habiles, mais des faiseurs tres maladroits". Dixit: Mahadjir.Fils, Source: Enfantdutchad. Je me demande si
Mahadjir.Fils n'a pas eu raison de lancer une telle pensée?


General Guey est venu en 1999 pour dire que son intention c'est de balayer la maison et remettre le pouvoir a un Civil. 2 ans plus tard, il s'est accroché au pouvoir pour faire une semblant
d'election. Il avance l'argument d'ecarter Alassane Ouattara de la course au pouvoir en disant que ADO est de mere Burkinabée. Terrible, un homme qui a passé 10 ans comme 1ier Ministre de la Cote
d'Ivoire n'est pas ivoirien. C'est ca l'Afrique. En tout cas, le general a perdu l'election face a Gbagbo et trouvé mort. Aujourd'hui ce Gbagbo ne veut plus laisser le pouvoir une fois perdu a
l'election. L'expression ci-dessus me semble bien a sa place. Vrai africain.

[Iblis]

Mon cher Macaoura,


t'es aveugle ou quoi? N'accuse pas Mak, il n'a fait joué que son rôle de t'informer par contre sa source est sûre et c'est pas toi qui viendra dire le contraire. même le site web ivoirien
Le Nouveau Réveil l'a relayé dans publication de today. Donc essaie de voir avec
ton poulain bagbo quel porte de sortie? et cela est plausible pour tous les dictateurs. C'est la victoire de la démocratie sur l'anarchie et la mauvaise
gouvernance.


Vive ADO, vive MAK pour que vive l'Afrique

[MACAOURA]

Makaila, grande est la déception de beaucoup de tes lecteurs quand tu balances une information sans fondement sur ton blog. Les sites respectables, dignes de foi, n'ont pas relayé cette
info. Il n'ya aucun doute. Tu as choisi sans te rendre compte, en toute ignorance, de jouer le jeu de l'impérialisme international qui tente en vain, en Côte d'Ivoire, d'installer leur
poulain, ADO. Makaila, je crois que tu as une connaissance suffisante du problème ivoirien pour prendre une position juste, intellectuellement parlant. Ton blog perd sa grandeur, sa fiabilité,
son aura auprès de l'opinion publique quand tu es prêt à relayer sur ton journal en ligne, n'importe quelle information inventée de toute pièce par les ennemis de l'Afrique. Si seulement tu
pouvais écouter les médias français, contre Laurent Gbagbo, qu'on présente comme celui qui a perdu les élections mais quui a confisqué le pouvoir aux dépens de Laurent Gbagbo. On dit dans les
médias français toutes les heures, que Gbagbo a fait ses preuves, et il doit s'effacer au profit de celui qui veut faire ses preuves. Mais voyons ! Laurent Gbagbo n'a jamais eu
l'occasion de faire ses preuves en Côte d'Ivoire. Il a été élu en 2000. Même pas deux d'exercice du pouvoir, en 2002, une rébellion montée de toute pièce et soutenue par l'impérialisme
international éclate au nord. La France soutenait ouvertement la rébellion et impose à Gbagbo le partage du pouvoir. Depuis 2002, le pays est coupé en deux jusqu'aujourd'hui. Comment Gbagbo
pourrait-il faire ses preuves dans un pays coupé en deux. Il a passé toutes les années d'exercice du pouvoir à vouloir réunifier la Côte d'Ivoire, en vain. Il avait en face de lui,
l'impérialisme international qui ne voulait rien entendre, sinon son départ du pouvoir. Aujourd'hui, ils veulent profiter de la démocratie pour éjecter Gbagbo du pouvoir. Gbagbo ne contrôle pas
le nord de la Côte d'Ivoire. Ce sont les rebelles de Ouattara qui contrôlent le nord. Or c'est dans cette zone rebelle que Ouattara a été massivement élu. Les observateurs eux-mêmes, relèvent des
irrégularités au nord, tout en ajoutant que cela n'inverse pas la tendance. Or, dans une élection démocratique et transparante, toute anomalie, toute irrégularité quelle qu'elle soit, est de
nature à entacher la transparence du scrutin. En tout cas, en France, la moindre irrégularité invalide de facto, les résultats d'un bureau de vote. Pourquoi donc, en Côte d'Ivoire, on doit fermer
les yeux sur des irrégularités au nord du pays, sous prétexte qu'après tout, la sincérité du scrutin n'en souffre pas ?


A tous les lecteurs qui ont cru naïvement à l'information imaginaire que Makaila a relayée sur son site, faisant état d'une volonté de Gbagbo de négocier son départ en Afrique du
Sud, je dis : Laurent Gbagbo a connu pire situation dans sa vie. Il a osé braver la dictature de Félix Houphouet Boigny dès les années 70. Il a failli ête assassiné sous Houphouet. Il a
connu plusieurs fois la prison. Il a connu l'exil pendant des années, avant de rentrer en Côte d'Ivoire. Il a échappé en 2002 à une tentative d'assassinat de la part de la France. Mais l'homme a
tenu bon. Il maîtrise la situation jusqu'aujourd'hui. Ce n'est pas le pauvre Mossi de Burkina Faso, Allassane Ouattara, qui va faire plier le brave Gbagbo. A bon, entendeur, c'est clair ?