26 Juin 2012
Le faux docteur Abdoulaye Sabre Fadoul modifie la loi 04 pour rien
Bonjour Makaila !
C’est un homme perplexe qui revient vers toi et surtout vers les nombreux internautes de ton site, pour partager avec eux les dérives que dire l’enterrement de la justice tchadienne par Abdoulaye Sabre Fadoul, sois disant, docteur en droit public, option finance publique. Après des recherches intenses auprès de l’université Paris Descartes, il n’a pas encore soutenu son doctorat. Il est juste un moniteur.
Certes l’ancien élève de la prestigieuse académie militaire française de Saint Cyr est inscrit en faculté de Droit, mais il est un publiciste et spécialisé en Finance publique. L’Etat gagnerait à l’utiliser comme conseiller en dépense publique que comme spécialiste judiciaire puisqu’il ne connait rien à la pratique judiciaire tchadienne d’où les nombreuses bourdes dont il est l’objet.
En plus de cela, ce Zakhawa qui a obtenu l’asile politique en France sous prétexte que son oncle Abass Koty a été assassiné par Déby, s’était tellement investi contre le régime actuel qu’il a pu obtenir la nationalité française. Il n’arrive pas jusqu’aujourd’hui à se démarquer de sa rancœur contre Déby au point où il l’entraîne dans des affaires sulfureuses sans aucune précaution pour son chef qu’il n’a de cesse à éclabousser. Il en est ainsi de l’affaire Gali, Mahamat Ali Hassan et aujourd’hui avec l’affaire Annadif, Ahmaday Alhassan ainsi que Zen Bada. Circonstances agravantes, ces sont ses parents zakhawa qui racontent tout cela.
Selon les bruits qui courent dans les couloirs de l’immeuble ministériel de N’Djari, où sont logés les services du ministère de la justice et leurs nouveaux amis de la moralisation de la vie publique et de la bonne gouvernance, le Chef c’est parce que le Chef de l’Etat a donné des instructions au petit ministre de la justice de libérer Mahamat Saleh Annadif que cette loi a été modifiée par une ordonnance.
Premièrement, on n’a pas besoin de modifier la loi 04 pour libérer Mahamat Saleh Annadif qui a été emprisonné au mépris de toutes les règles de droit national. Il suffisait au juge suprême de dire le droit pour que le bon monsieur rentre chez lui. Nul besoin de revenir ici sur la procédure irrégulière parce que j’en avais déjà traité et si j’ai bien lu, l’article précédent, publié par vos soins et provenant de quelqu’un d’averti certainement, a bien relaté tout cela.
Je m’en vais juste partager avec vous les raisons qui me poussent à dénoncer une fois de plus l’instrumentalisation de la justice qui consiste à recevoir des ordres du prince avant de condamner ou de déclarer quelqu’un non coupable. C’est une aberration jamais connu depuis que le Tchad est Tchad.
Donc, le 24 mai dernier le président de la République reçoit le petit pour lui intimer l’ordre de faire libérer MSA. Au lieu d’informer le PR de la présence du dossier à la Cour Suprême, et qu’il ne peut rien faire, notre ministron a plutôt dit qu’il va faire des consultations et proposer des solutions. Après deux réunions avec ses acolytes désormais démasqués, Moussa Faki, Soubiane alias Bavure…, il revient dire au Chef de l’Etat qu’il ne peut trouver la solution qu’en modifiant la loi 04. Une chose qu’accepte le Chef de l’Etat immédiatement.
Surpris de la réponse du PR, il se soumet malgré lui et prend trois semaines pour modifier ce texte et l’introduit en conseil des ministres le 13 juin. Le 16 juin, le Chef de l’Etat promulgue l’ordonnance et le rend exécutoire. Malgré cela, le jeunot ne désarme pas. Sachant qu’il a menti au PR, il cherche à éviter une humiliation par la libération en bonne et due forme de Mahamat Saleh Annadif. C’est pour cette raison que le 18 juin lors d’une réunion autour du PM, il dit au Président de la Cour Suprême de lui retourner le dossier pour octroyer une liberté provisoire à MSA par l’entremise du Juge d’instruction, son cousin. Le PM envoie une discrète personne pour contacter les avocats et la famille de MSA afin de retirer leur requête auprès de la Cour Suprême.
Pour les avocats de MSA, il est hors de question de retirer leur requête en cassation parce qu’ils ne sont pas demandeur d’une annulation de procédure. Ils veulent que la cour suprême connaisse des questions de violation de procédure tant en ce qui concerne la forme que le fond du dossier. Aujourd’hui, c’est à un véritable casse-tête chinois que notre ministre a affaire. Pour les avocats de MSA que le disent à qui veut l’entendre au palais de justice, le Juge d’instruction a arrêté MSA pendant qu’il était dessaisie de l’affaire, qui était pendante devant la cour suprême dans le cas Zen Bada, alors s’il veut, il n’a qu’à le libérer comme il l’a arrêté. D’où vient il qu’il l’arrête dans l’illégalité et il demande la légalité pour sa libération. Il faut que la Cour Suprême se prononce.
Selon nos collègues qui font le dougourouisme auprès du jeunot, devant l'impasse, le PR commence à se poser la question de savoir pourquoi on a modifie la loi 04 alors que MSA est toujours en prison. Pourquoi le Ministre de la Justice a dit que c'est possible. Il est menteur ce petit. Il m’a foutu la merde partout.
En tout cas, pour nous autres, ces mics-macs confirme que notre justice n’a de justice que son nom.
Le Magistrat en courroux