3 Septembre 2012
Plus rien de sérieux dans l'Operation Cobra-OC qui devient une machine de terreur sans contrôle aux bottes d'un petit djido en mal de sensation et en manque de
biens matériels.
Le redoutable cobra qui incarne cet O.C devient un ver de terre fouisseur qui hante les lieux sombres pour se nourrir de la boue, donc de la corruption. Les pauvres
types â la tête de cette OC utilisent la machine pour assurer leurs retraites ou exils dorés de demain. Le venimeux cobra, reptile craint et vénéré n'est plus qu'un fragile et vulgaire lombric,
indigne de rétablir le Tchad dans ses droits contre les corrupteurs et les corrompus de la République.
L'OC est devenue une tribune de E. Nadingar, le PM, qui bombe le torse et balance des sentences, de menaces, de suspensions contre des fonctionnaires dont leurs
trognes ne lui plaisent pas. Après chaque enquête, le PM joue son tango en faisant une lecture tragi-comique devant un parterre des vereux individus qui, malheureusement, ne comprendront jamais
le discours de ce "sara-sakitt" car la majorité des sanctionnés sont des gens analphabètes qui ne comprennent un iota du verbe du PM. Regards hagards ou espiègles, les detourneurs écoutent le
discours du PM qui menace et tempête mais sans suite avec les longues et incertaines poursuite judiciaires des lendemains.
A la fin, le ministron Fadoul Sabre et son mentir le PM comprennent les clefs de la comédie intrinsèque de cette OC qui n'est qu'un amusement de la galerie. Les
deux chefs de cette OC se convertissent â leur tour en larrons mandatés pour leurs propres comptes. On entend par-ci les menaces intéressées de Fadoul Sabre contre les commerçants et ses propres
collègues, par là le partage des magots entre larrons de ce système huilé sciemment médiatisé par une clique de bandits d'Etat.
Oü va ainsi le Tchad? Au fait existe-t-il un Tchad, en tant que Nation? Plutôt en tant que jungle, oui!
Boutouni maa Sandouk