L’Office National de Radiodiffusion et de Télévision du Tchad (ONRTV) semble à nid de coureurs de jupon. Si ce n’est
pas les responsables qui font la cour à une agent et une agent qui charme un responsable pour en avoir un avantage. Et la maison nationale de Radio et télévision poursuit sa lancée
tumultueuse où le mélange de genre et la baisse de niveau est à son comble. Des journalistes qui confondent tous et même ont tout le problème de diction possible. Ils n’arrivent même pas
à faire la différence entre le I ou U. La télé c’est le nid des utilisateurs des formules fortes. Ils ont un goût immodéré des mots qu’ils ne connaissent même pas le sens ni même la
valeur. Ils placent des mots là où il ne fallait pas. Revenons à la course aux fesses des femmes d’autrui et autres femmes libres. C’est vrai, toutes les femmes journalistes ne sont pas
visées, mais la majorité se laisse tomber dans les bras des responsables. Selon nos sources au sein du milieu, un des responsables présenté comme très élégant et se faisant intelligent,
est l’objet de charme de toutes les femmes journalistes de l’office. Il est tellement intelligent et élégant qu’il peut les mettre toutes en rang devant son bureau ou un hôtel de la
place. Lui-même il se targue de dire à chaque occasion qu’il est l’objet de jalousie de certaines personnes. Même si l’opération COBRA ne contrôle pas la conscience des agents, il faut
que le président de la République réagisse que cette maison nationale qui est l’ONRTV soit un milieu exemplaire. Parmi ces femmes journalistes, une se démarque. Tellement qu’elle est
aussi intelligente que les autres, elle se fait chère, utilise son physique pour charmer les responsables difficile à approcher. Deux responsables la discutent sans que l’autre ne sache
que celui-ci est son concurrent. Comme elle est bien vue, les autres femmes la prennent aux dents. Elles ne veulent pas d’elle. Elles sont jalouses de sa folle percée. Un chauffeur qui
ramasse les agents tard ou très tôt les agents a même fait le constat. Il est tombé, un jour, nez à nez avec cette femme super journaliste sortir d’un resto chic de N’Djaména.
Heureusement que c’était le chauffeur. Si c’était le mari de la super journaliste, le pire serait arrivé. Une autre journaliste, fraichement admise à l’ONRTV jure même qu’elle sortira
avec un des responsables. Le monde à l’envers. Comment un agent au lieu de faire son travail, pense à de pareils trucs. Cette journaliste est toujours seule. Elle ne veut pas faire de la
camaraderie avec les autres femmes au risque que son plan soit capoté. A chaque fois qu’elle est avec un des chauffeurs, elle le demande si tel ou tel monsieur est marié ou pas. Tous les
chauffeurs semblent énerver par son attitude et craignent de se retrouver à deux avec elle dans la voiture. Pendant que les femmes se font trainer, leurs maris grattent les lits la nuit.
Car, le fameux ministrion de la communication a poussé le programme de la radio jusqu’à minuit, le journal parlé surtout. Ce n’est pas mauvais de présenter un journal à minuit, mais
quelle info la radio en a pour qu’un journal soit présenté à cette heure-ci. Les journaux de la radio comme de la télé ne sont que des répétitions des séminaires et autres. D’ailleurs
beaucoup des gens disent qu’ils ne savent ces journaux que pour les décrets qui sont d’ailleurs publiés par certains journaux de la place. Il arrivera un jour où les gens ne suivront pas
ces organes de presse publics. Des agents recrutés sans niveau ou envoyé aux études supérieures sans même le baccalauréat. Ils sont cités nommément des journalistes à l’ONRTV qui n’ont
même pas le bac et ils font des études supérieures. Si ce n’est pas l’IFTIC qui accepte de telles personnes, aucune institution universitaire au monde les acceptera. Si recemment il est
dit que le ministre Padaré a soufflé au président ce que fait Sylla dans cet ONRTV, Padaré n’a pas tort. Comme il a été un excellent avocat, il veut aussi bien que le petit diplomé en BTS
de Siantou fasse aussi un bon recrutement. Soit, ainsi va le Tchad. Avec ce manque de compétence, comment voulez-vous que les pauvres femmes journalistes s’en tiennent à leur talent.
Elles doivent absolument se mettre en valeur pour espérer une place. Même si les maris de ces femmes journalistes passent des nuits blanches à faire le baby-sitter auprès des enfants,
celles-ci doivent se battre par tous les moyens pour garder leur place. Un chauffeur confie qu’un jour, certains maris débarqueront dans cette maison et mettront du feu.
Espérons que cela n’arrivera jamais et que les chers, élégants et intelligents responsables de l’ONRTV se ressaisissent pour laisser ces belles dames
travailler tranquillement, nous présenter le journal en toute confiance.
Correspondance particulière