2 Septembre 2012
En lisant les commentaires suscités suite à la réaction de Monsieur Al hadj Moussa Guetane qui réagissait aux accusations somme toute infondées du Docteur Ahmat Doungous, lequel accusait sans état d’âme Messieurs Youssouf Saleh Abbas et Ahmat Bachir comme étant les responsables du décès du Professeur Ibn Oumar Mahamat. Quelle aberration, soyons francs et sérieux. D’une façon sibylline, les attaques contre le Ministre de la sécurité et de l’immigration et contre Monsieur Youssouf Saleh Abbas sont les faits des trouble-fêtes, sans état d’âme qui ne connaissent dans leur vie que la haine, les dénigrements, les médisances, les injures et les actes rétrogrades. Non aux goujateries, s’il vous plait !
Accuser quelqu’un d’un cas d’enlèvement suivi de meurtre est une grave accusation. En d’autres termes, sous des cieux où la justice est indépendante et intègre, Docteur Ahmat Doungous pourrait serait contraint d’apporter les preuves de ses allégations. Connaissant la probité et l’éducation des deux accusés faussement, je puis affirmer sans coup férir qu’Ahmat Doungous est entrain de nager dans des eaux troubles, sans repère et franchise. Comme beaucoup de nos compatriotes se disant opposants et vivant en Hexagone, notre médecin n’est ni opposant ni un homme en phase avec les réalités de notre pays. Il vit à des années lumières de ce qui se passent sous nos cieux.
Ahmat Doungous tout comme ses souteneurs, ne peuvent nier que Youssouf Saleh Abbas tout comme Ahmat Bachir sont des fonctionnaires probes. Au Tchad, les habitués à vomir leur fiel sur tout ce qui est compétent et tout ce qui a l’amour de travailler pour le bien du pays sont nombreux. Travailler avec clairvoyance et sérieux attirera toutes les foudres des détracteurs professionnels sans perspectives, incapables de diriger une administration à la taille d’une cabine téléphonique publique. Ceux-là pérorent, gesticulent et écrivent des insanités dignes de rejetons mal éduqués. Heureusement, le Président Idriss Deby est entouré de personnes sérieuses même si tout le monde n’est pas parfait, pour le conseiller dans ses choix dans les nominations dans les sphères de l’état, même si tout ne se fait pas dans l’orthodoxie.
Youssouf Saleh Abbas s’était fait connaitre pour de nombreux Tchadiens lors de la conférence nationale souveraine où il s’était illustré au coté de feu Adoum Maurice Helbongo, par sa sagesse, sa clairvoyance, son sens de la repartie, et surtout son franc parler. Malheureusement, beaucoup de ceux qui écrivent des insanités sur lui, étaient peut-être à cette époque, emmitouflés dans leur couche. Ce grand Monsieur, commis hors pair de la République mérite éloge et considération, même si de nos jours, l’ingratitude et l’hypocrisie priment sur le rationalisme. On est trop friand des ragouts des gargotes miteux et des cabarets.
Le Docteur Ahmat Doungous est à des années lumières de la réalité. Demander aux uns de justifier leur patrimoine tout en les accusant comme étant responsables de la mort du Professeur Ibn Oumar Mahamat est un jeu consistant à laver de soupçons les vrais coupables, désignant ainsi de simples commis de l’état que sont Youssouf Saleh Abbas et Ahmat Bachir. Heureusement, Docteur Ahmat Doungous, pour votre grand malheur, les faits sont là, les auteurs bien identifiés. Les ADH, l’honorable député Yorongar et la famille et ami(e)s politiques du défunt sont bien aguerris pour avaler les couleuvres de notre médecin défaillant comme l’avait souligné le compatriote Al hadj Moussa Guétane.
Le Ministre Ahmat Bachir, une étoile montante dans la sphère politique de notre pays, travaille avec acharnement et dévouement pour accomplir sa grande mission. Demander aux policiers. Leur Ministre de Tutelle est entrain de serrer continuellement les boulons pour l’assiduité au travail, la professionnalisation du corps de la police et surtout pour la sécurisation de nos villes, villages et frontières, au moment où AGMI et BOKO HARAM vont parler d’eux respectivement dans le Sahel et au Nigeria. Dans notre monde, l’homme, cet eternel insatisfait, hypocondriaque maladif, ne peut jamais admettre le travail accompli par un tiers. Même le meilleur maçon au pied du mur sera affublé de tous les maux. Ces injures des petites cervelles, ces bambins nourris dans la source de l’abject et de l’absurdité, ne feront que grandir l’homme qui accompli avec doigté et courage son travail.
Nous sortons de plusieurs décennies de guerres, de troubles, d’agressions et d’ingérences étrangères, le pays à besoin de plusieurs autres décennies pour se mettre dans la bonne voie, même si actuellement nous avons parcourus un long chemin émaillé de réussites et de frustrations. Ahmat Bachir tout comme ceux qui sont en charge des affaires de l’état, ne sont que des Hommes de chair et de sang. Ils n’ont ni baguette magique, ni force surnaturelle pour accomplir un travail qui dépasserait même hercule, vue l’immensité des tâches et des besoins. Comme le commun des mortels, ils méritent notre encouragement et notre soutien pour qu’ils mènent à bien leur mission.
Au Tchad, même si on nomme un robot, une machine superpuissance à la tête d’un service, il y aura toujours des tchado-pessimistes pour fouiller des imperfections chimériques et trouver à médire. Ainsi va le monde! C’est en vivant dans une mer infectée de requins qu’on pourra apprendre la prudence et mieux se battre contre les éléments déchainés. Les insultes, les dénigrements, les bassesses datant de l’âge des pierres, la haine et les goujateries contre certains citoyens, témoignent à suffisance que le travail accompli par ceux-ci avec altruisme dérange les partisans du désordre, ceux-là même qui rêvent d’un Tchad baignant dans l’incohérence, le désordre et la léthargie. Je ne connais ni de loin ni de prés, Docteur Ahmat Doungous moins encore Youssouf Saleh Abbas et Ahmat Bachir. Mais ces deux derniers ont su creusé dans le roc de l’incompréhension et de la haine, leur place dans l’administration des affaires de notre pays par leur compétence et leur dévouement pour un travail bien fait.
Soumaila Kiram