10 Août 2013
De l’avis général de nombreux cadres civils et militaires au Tchad, la décongestion de l’atmopshère sociopolitique actuelle du pays, passe par le départ impératif et souhaité par tous d'Idriss Deby du pouvoir, afin de mettre un terme à la délinquance d’Etat improvisée depuis 23 ans.
C’est ainsi que plusieurs personnes pensent que la menace qui pèse sur la levée de l’immunité parlementaire du député et opposant au régime, risquerait d’être la goute de trop qui radicaliserait le ressentiment populaire à l’encontre d’Idriss Deby, lequel incarne l’absolutisme et l’autoritarisme.
Autre signe de l’excés du pouvoir, découle de l’arrestation décriée, depuis quelques jours de M.Mahamat Adoum Ismaïl, Pdg de la Coton-Tchad. Ses proches et amis se mobilisent au Tchad et à l’étranger pour dénoncer l’arbitraire et le complot dont il est victime.
Idriss Deby est aujourd’hui contesté et isolé aussi bien au plan sous-régional et international, son départ alimente les débats à divers niveaux des palais africains et des chancelleries occidentales en Afrique. Mais, la responsabilité première revient aux Tchadiens, d'abord e réagir pour légitimer toute aide internationale en leur faveur.
Les Rapports sont dressés contre ce pouvoir sont sévères; ils justifient l'urgence d'un changement politique profond qui permettra au peuple tchadien de vivre souverainement dans la cohésion sociale et l'unité nationale mise en péril par Idriss Deby personnellement.
Le Tchad fait partie désormais de l'un des pays du continent sous « monotoring », considéré comme un Etat dangereux du fait de la gestion des affaires publiques sous un angle clientéliste et la militarisation à outrance du pouvoir par un Homme saoulé par son arrogance et le sang.
La rédaction du blog de makaila