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Makaila, plume combattante et indépendante

Makaila.fr est un site d’informations indépendant et d’actualités sur le Tchad, l’Afrique et le Monde. Il traite des sujets variés entre autres: la politique, les droits humains, les libertés, le social, l’économique,la culture etc.

Secrétaire d’Etat à la Santé : Pourquoi cette méchanceté gratuite de certains tchadiens

secre
Bonjour Makaila,
J'ai réagi à l'article sur le ministre de la santé et son Secretaire d'Etat.
Bonne journée.
Secrétaire d’Etat à la Santé : Pourquoi cette méchanceté gratuite de certains tchadiens.
En lisant certaines réactions sur le blog de Makaila mettant en doute les compétences  du ministre de la santé publique du Tchad Dr Djidda Mahamat et de son Secrétaire d’Etat Madame Chamchal Houda Abakar Kadadé,  l’on se demande véritablement si leurs auteurs n’ont pas de problèmes personnels avec ces deux ministres de la République. A lire leurs textes, ils sont d’un simplisme ridicule. Comme dirait quelqu’un, j’ai la faiblesse de penser qu’en général la méchanceté n’est pas une preuve d’intelligence. La méchanceté et la grossièreté sont les armes de la simplicité. C’est pourquoi, il faut être responsable vis-à-vis de soi comme vis-à-vis d’autrui et de la société.
Il est absurde de juger une personnalité à l’aune de la lecture d’un discours, surtout que si ce discours a été tenu pour la première fois dans cette circonstance particulière. On peut être un grand intellectuel, un grand rodé de la politique maitrisant parfaitement la langue de Molière, mais avoir de tracts dans un discours, surtout si c’est pour la première fois. C’est absolument humain, compréhensible et tout à fait normal. L’exemple du docteur Nahor ancien ministre de la santé du Tchad ne fait pas exception à la règle. Si vous voulez changer la perspective humaine en robotique,  eh bien bonne chance. Le meilleur service qu’on peut rendre à la République, ce n’est pas de délirer ou d’attaquer un ministre sur son discours, mais de lui résister quand il a failli dans sa mission régalienne, c’est-à-dire dans l’opérationnalisation des actions de son ministère au service de ses concitoyens. Au-delà de cela, il ne faut pas simplement rester sur l’aspect critique, mais qu’il faille montrer aussi vos propositions pour mieux faire avancer les causes nationales. Il faut développer une éthique du contrepouvoir qui observe et cherche à maitriser et à prévenir les dérives de son propre égo et celles de ses dirigeants. C’est cela être véritablement un citoyen exemplaire ayant l’amour de son pays et au service des populations surtout les plus vulnérables.
Par contre, Je dois tirer chapeau et féliciter cette jeûne dame Secrétaire d’Etat à la Santé qui, par ses talents, a créé une entreprise qui génère de l’emploi et qui contribue efficacement au développement économique et  social du Tchad. Je suis persuadé qu’elle mettra à profit ses compétences et ses expériences au service de la santé publique dont elle connait les réalités nationales. Le Tchad a besoin de personnes réalistes, connaissant les réalités et capables d’apporter des solutions aux problèmes dont souffre la population en termes de santé ou autre. Le plus important, ce n’est pas le fait de prononcer un discours, mais comment concrètement en tant que ministre, on peut être utile pour son pays, pour ses concitoyens en prenant en compte leurs préoccupations.
Quant au ministre Djidda, il a fait ses preuves à l’enseignement supérieur même si parfois il a bousculé l’ordre préétabli, il mettra certainement ses compétences et ses expériences ministérielles et académiques au service de la santé publique, domaine absolument fondamental et qui fait actuellement l’objet de la plus grande attention de nos hautes autorités.  Dans ce cadre, je salue l’initiative du Chef de l’Etat Idriss Deby concernant les rencontres régulières sur la santé entre les différents acteurs pour mieux prendre en compte ce domaine important pour la vie d’un peuple. Même si on n’est pas d’accord avec le président Deby sur un certain nombre de choses, quand il fait quelque chose de positif pour le Tchad, le bon sens voudrait qu’on le lui reconnait et l’encourager dans cette direction. C’est ça aussi le sens de la vraie citoyenneté. On peut être critique sur quelque chose, mais on peut aussi reconnaitre à césar ce qui lui appartient.
A la lumière de ce qui précède, je suggère à nos ministres et autres responsables publics que quand ils veulent transmettre un message à leurs populations, qu’ils utilisent les langues nationales (arabe locale, sara, gorane, zakhawa, hadjaraï, moundang, ouaddaï, kanembou, ngambaye etc.) pour mieux faire passer leurs messages et peut être mieux entendu, compris par la population. Cette attitude mettra en confiance les administrés et pourra les inciter à interpeller les autorités sur tel ou tel autre chose.
Il ne faut pas être complexé et prisonnier de la langue française dans vos responsabilités officielles, il faut maintenir et promouvoir les liens culturels à travers l’utilisation régulière des langues nationales. Il faut être fier de sa culture, de sa langue à l’image d’autres nations qui ont su se développer en restant accrocher sur leurs richesses culturelles. Je ne nie pas les liens qui unissent les tchadiens et la langue française qui est une fenêtre ouverte sur l’universalité comme l’anglais, l’arabe, l’espagnol etc. Mais je dis qu’il faut créer un univers de coexistence entre nos différentes langues et le français et non pas le rompre.
Enfant du Tchad.
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T
<br /> Cette femme dans son histoire recente, aurai jettée un nourisson venu au monde hors mariage par sa petite soeur, pour camoufler cette sottise, elle aurai choisie de balancer le nouveau né dans la<br /> poubelle, heureusement une bonne conscience a pûe le recueillir pour le sauver... quelque temps aprés cet enfant a été recuperé et aujourd'hui il vit au prés de sa famille. Comment peut on<br /> confier un ministére qui est censé sauver des vies à une personne depourvue de tout sens moral? Est il possible de lui faire confiance aprés ce forfait que je qualifierai de crime? Nous demandons<br /> sa demission parce que elle ne pas digne de ce portefeuille. Avous de juger.<br />
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J
<br /> Abechois, je te defis sur l'existence du Bac C de Chamchalhouda dont tu parle. Elle n'a ni le bac ni le bepc. Je connais cette fille plus que toi. Si tu insiste je vais te donner des détails sur<br /> elle qui t'empecheront de dormir.<br />
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A
<br /> elle a un bac ''C'' avec mention tres bien, en bonne mathematicienne elle agi et ne parle pas, voila son cursus les jaloux vont maigrir.<br /> <br /> <br />  <br />
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D
<br /> Moi aussi, je suis d'accord avec Afia. L'auteur de l'article est objectif et mesuré. Ces arguments sont non seulement tenables mais vraiment du bon sens. Ce qui compte dans chaque responsabilité,<br /> c'est le savoir-faire et le savoir-être. Quelles sont les idées qui peuvent faire vancer la médecine au Tchad ? Comment être efficace et utile dans ma fonction publique au service de mes<br /> concitoyens? Comment avoir les atguments pertinents pour convaincre et obtenir ce qu'on veut pour le bien être de la population ? Voilà des questions auxquelles toute autorité responsable doit<br /> repondre et non pas faire plaisir à je ne sais quels partenaires. En ce sens, je suis du même avis qu'enfant du Tchad. Dernière chose, le discours du ministre est adressé à la population pour un<br /> lancement d'une opération de vaccination en presence en pareil circonstance de divers partenaires. Il ne faut pas éclipser l'objectif de la cérémonie pour faire plaisir aux partenaires. Le Tchad<br /> doit compter d'abord sur ses propres forces. Je suis d'accord aussi qu'il faut utilisé nos langues nationales face à nos populations pour mieux être écouté à l'exemple du sénégal ou<br /> systématiquement les autorités utilisent le wolof dans toute cérémonie officielle. L'important c'est que le message puisse parfaitement parvenir aux destinataires. Maintenant sur le plan de<br /> l'adminsitration, il faut utilisé les deux langues oficielles du Tchad.<br />
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A
<br /> Je suis d'accord avec les arguments de l'auteur qui sont du bon sens. Pour être ministre ou servir son pays, on n'a pas besoin d'avoir des diplômes.On peut être audidacte et avoir les compétences<br /> nécessaires pour gérer un departement ministériel.Pierre Beregovoy, l'ancien premier ministre français n'avait pas des diplômes et a bien gérer le gouvernement français sous Mitterrand en qualité<br /> de Chef du gouvernement. Le diplôme n'est pas une fin en soi quand bien même Madame Chamchal Houda a brillé par son cursus académique. Votre argument de diplôme est vide sens. Je pense qu'il faut<br /> avoir les capacités de raisonner pour ne pas étaler vos carences sur la scène publique. L'auteur de l'article a été pertinent et constructif dans sa conclusion. Quand on fait des bétises chers<br /> amis, il faut avoir le courage, lhonnêtété intellectuelle de reconnaitre sa faute et accepter de le rectifier, sinon ça ne sert à rien de venir nous inonder des inepties et des absurdités. Il<br /> faut peuit être retourner à l'école pour réapprendre à mieux argumenter et débattre. Sans rancune.<br />
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