14 Mars 2013
Mme SADIE, Ministre de l’Action Sociale
alsadickh
Depuis sa nomination Mme SADIE, Ministre de l’Action Sociale a multiplié des simulacres de rencontres pour soi-disant s’enquérir des réalités que vivent les différentes directions. En réalité il
n’en est rien. Elle ne s’est jamais porter auprès des techniciens pour prendre sérieusement leurs doléances. Des sources concordantes nous apprennent que cette tournée éclaire effectuée par la
Ministre n’a été rien autre qu’une manière de faire le constat et de faire balayer les anciens responsables du département sous prétexte qu’ils ont mis plus de trois ans et par conséquent il faut
s’en débarrasser d’eux pour amener des nouvelles têtes. C’est vrai que pour beaucoup de nouveau x Ministres, dès qu’ils arrivent au département ils ont une idée arrêtée, celle du changement. Mais
quelle soit la situation, on peut toujours faire quelques aménagements en nommant certaines personnes auxquelles on fait confiance afin d’aider dans l’exécution de la mission. Mais il est
irréfléchi de vouloir faire partir toute une équipe sans avoir la jugeote d’en garder un, ce n’est pas du tout normal. Mais comme cette tradition est érigée en règle, on ne peut que se
conformer.
Chose aussi qui fait mal, il paraitrait que la conduite du département est assurée par l’une de ses amies qui lui dicte tout ce qu’elle doit faire. Ça voudrait dire qu’elle est figurative et les
ficelles sont tirées par des personnes étrangères au département.
Ironie du ressort, son amie pousse à l’extrême jusqu’à la participation même aux différentes réunions internes du département sans aucun statut, elle n’est pas du département et elle n’occupe
aucun service qui l’autorise à s’immiscer de la sorte. Ce faisant, le juridique a laissé la place au sentimental et au désordre.
Nous pensons qu’on ne peut être convoqué et participé à une rencontre que quand on a le statut d’y participer et de ce fait, il est impératif de mettre en pratique le droit qu’on a appris. Que le
droit ne soit pas synonyme du désordre, mais doit plutôt servir la mission pour laquelle on est nommé.
Le social n’a rien d’extraordinaire, on a nos propres réalités qu’il faille en tenir compte et s’entourer de ceux qui en ont l’expérience pour décoller. Le Ministère de l’Action sociale ne manque
pas des cadres, mais vouloir travailler avec des idées préétablies, ça n’aide le Ministère d’honorer sa mission. Etant donné que l’Action Sociale était déjà plongé dans une situation inextricable
avec l’arrivée de FATIME I.R, qui l’a laissé dans un état agonissant avec l’organisation exécrable de la Semaine de la Femme et ses corollaires. C’est cette situation qui a amené les plus hautes
autorités a créé un Comité National chargé de l’organisation des journées commémoratives de la femme. Certes, ce comité est placé sous la tutelle du Ministère de l’Action Sociale. Mais avec une
autonomie de gestion. Cette autonomie a permis aux membres dudit comité d’élaborer les TDR de la SENAFET ; de lancer les travaux des prépara tifs de ladite semaine et de mettre en place les
bureaux ainsi que les membres des différentes commissions des festivités de la SENAFET. C’est ce qui fut fait. Mais comme à l’accoutumée, le problème qu’a connu le comité est celui des pagnes.
Puisque le comité a pu acheminer les pagnes et les stocker au magasin de l’AMASOT sur l’autorisation de la Présidente du comité, quelques personnes membres dudit comité et les personnes
ressources ont pu commencer à servir les délégations régionales de l’Action Sociale ainsi que les institutions inscrites sur la liste.
Mais le lendemain de l’opération, curieusement l’on aperçoit la descende improviste du Secrétaire d’ Etat à l’Action Sociale, Mr GOMDIGUE BADI LOMEY. La question dont on se pose est celle de
savoir : Pourquoi ce dernier s’ingère t-il à la gestion ?
Pire encore, ce SE demande des explications relatives au budget alloué à cette festivité. A sa place, nous laissons le comité faire son travail et à la rigueur, lui exigé le rapport final.
Toute autre bourde, on vient d’apprendre qu’on a nommé un directeur de l’action sociale par arrêté du Secrétaire d’Etat à l’Action sociale pendant qu’il existe une directrice adjointe nommée par
décret qui travaille depuis plus de deux ans en l’absence de son titulaire.
A notre connaissance quand les adjoints sont nommés c’est pour effectivement pallier à ces genres de situations, l’adjoint n’a pas besoin d’une autorisation expresse pour prendre ses
responsabilités si son titulaire est absent, c’est automatique. Il en est de même pour le Secrétaire Général adjoint qui est nommé Secrétaire Général par intérim.
En attendant de réparer cette incurie juridique, nous pensons qu’il serait judicieux de laisser les adjoints faire normalement leur travail sans perturbation. Ce n’est nullement pas notre
intention de s’attaquer aux personnalités, mais les Ministres sont des personnalités publiques qui gèrent des biens publics, donc il est de notre devoir de réagir quant ça ne marche pas. Ceci
permettra à ceux qui ont en charge la gestion publique de s’améliorer pour le bien de service.
Le patriote