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6 Décembre 2012
Bachar Ali Souleymane
Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation
Monsieur le Ministre,
Par la présente, je vous écris à propos de votre lettre adressée au Secrétaire Général de l’UST, en faisant comme vous, sans préciser son objet à l’endroit prévu. Selon le dictionnaire, CES est le pluriel de ce, cet ou cette. Devant un nom, il sert à montrer la personne ou la chose désignée par le nom.
A mon humble avis, l’UST doit plutôt appeler SES militants à reprendre …
Je vous laisse le soin de revoir les autres aspects, surtout la forme : j’aurai mis Objet à l’endroit prévu et commencé cette correspondance par la petite formule suivante : « Monsieur le Secrétaire Général, » avant de poursuivre. Sinon, je dirai que vous avez du mépris pour
le destinataire de votre missive. Ou vous maîtrisez mal les règles de la rédaction administrative. Je n’évoquerai pas les signes de ponctuation, surtout les
virgules, cruciaux dans ce genre de missive.
D’ailleurs, pourquoi l’adresser au Secrétaire Général de l’UST alors ce mouvement syndical a un Président ? Ne serait-il pas indiqué de destiner une telle
correspondance au Président de l’UST ?
Ne vous en faites pas, Monsieur le Ministre : vous n’êtes pas le seul à truffer ses correspondances de telles erreurs qui n’honorent pas notre administration.
Je me rappelle celle par laquelle Me Padaré a créé un comité de suivi de la visite du Président de la République dans le Département du Lac Léré. Chaque jour, nos conseillers à la Primature me relatent les missives que signe notre PM : elles ressemblent par les tonnes de fautes (aussi bien de forme que de fond) qu’ils y recensent.
L’un de nos conseillers, comme il n’a rien à faire, passe tout son temps à corriger, au stylo à encre rouge, toutes les correspondances du PM qui passent devant
lui. Après, à la maison, on en rit à gorge déployée.
Veuillez croire, Monsieur le Ministre, à l’assurance de ma parfaite considération.
Mahamat Idriss