Bonjour Makaïla,
Je voudrais d’abord te remercier pour le grand service de relais que tu joue entre les fils et filles du Tchad de la
planète, grâce à ton blog.
Hier encore, j’ai encore longuement réfléchi au sujet de Timane, qui a cherché vainement à disculper Nako dans l’affaire
Padaré et sa communauté. Je me suis rendu compte, en relisant le texte que c’est Nako lui-même et ses compères qui ont manigancé la correspondance, au nom d’une tierce personne fictive, juste
pour se dédouaner.
Nako ne peut nier qu’il est matin, midi et soir, main dans la main avec Padaré, Abba Ali Kaya (actuel SG du Ministère de
la Communication ), Bétel (l’un des patrons de la presse présidentielle) et compagnie. Si son choix comme correspondant de rfi n’était pas motivé par le régime, pourquoi Ahmat Makaïla, qui était
déjà une bonne plume dans « Médias d’Afrique » n’était désigné ? Pourquoi Stéphanie Braquehais et Sonia Rolley étaient expulsées ? Simplement parce qu’elles touchaient à des
sujets qui déplaisaient au régime au pouvoir. Depuis que Nako est devenu correspondant de rfi au Tchad, le pouvoir lui a-t-il déjà reproché quelque chose ? Non ! Car, il ne l’égratigne
pas. Il « fait bien son travail ». Pourtant, Benjo (devenu déjà homme de main du régime MPS) qui était correspondant de rfi était tous les temps traqué et molesté. Il doit certainement
se souvenir des coups de matraque reçus au camp Adji Kossei.
Nako est l’ami de tous les patrons de la police et autres forces de l’ordre, il est l’agent incontesté des services
secrets, qui lui ouvre le passage à chaque cérémonie. Ce qui n’est pas aisé pour les autres journalistes des médias internationaux et surtout pas tchadiens. Dans quel africain ou même du monde,
un journaliste de rfi est appelé au téléphone par les acteurs du régime en place, pour prendre part à des cérémonies, sans les efforts de rfi ? Une autre remarque : quand l’équipe de
rfi s’est déployé à N’Djaména, pour réaliser les enregistrements sur des questions brûlantes de l’heure, Nako, contrairement à ses confrères d’autres pays n’a pas pris part aux débats. Soit, Nako
n’a pas la carrure le verbe qu’il faut (dans ce cas il est incompétent), soit il ne voulait pas s’afficher autrement (dans ce cas, il est l’instrument du pouvoir).
Dans la grève des étudiants, dans la grève des travailleurs, dans l’affaire Matta Léré, Nako a été absent, fade ou
partial. Pour un pays bouillant comme le Tchad, il est incongru de remarquer que les reportages de Nako se comptent au bout du doigt. Or, ses amis d’autres pays africains crient à se tuer. Les
seuls efforts que Nako fait, c’est de recueillir les versions officielles dans les affaires louches, sans tenir compte des points de vue des autres parties.
Rfi qui est une radio respectée et honorée à travers le monde doit se chercher des correspondants fiables et au service
de la vérité. Elle ne doit continuer à payer les services d’un fainéant qui se fait appeler journaliste.
Affaire à suivre
Caleb yosko