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Makaila, plume combattante et indépendante

Makaila.fr est un site d’informations indépendant et d’actualités sur le Tchad, l’Afrique et le Monde. Il traite des sujets variés entre autres: la politique, les droits humains, les libertés, le social, l’économique,la culture etc.

Tchad: Moussa Faki réagit aux accusations des insurgés libyens

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Le gouvernement de N'Djamena a rejeté samedi les accusations des insurgés libyens sur la présence de militaires tchadiens aux côtés de l'armée de Mouammar Kadhafi.

"Nous voulons réfuter formellement ces accusations et, pour le prouver, les officiers mentionnés dans le document du CNT sont ici même", a dit le ministre des Affaires étrangères, Moussa Mahamat Faki désignant cinq militaires présents dans la salle.

Les insurgés libyens affirment que le Guide de la révolution a fait appel à des mercenaires africains - tchadiens et zimbabwéens notamment - pour se battre aux côtés de l'armée libyenne.

Source: Par Europe1.fr avec Reuters

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W
<br /> <br /> Mais ou est le problème? Khadafi a soutenu et sauvé Deby en février 2008 lorsque les forces de la résistance ètaient aux portes du palais présientiel.En retour Deby soutient militairement<br /> Khadafi. C'est cynique comme soutien mutuel, mais c'est la réalité des choses. LE MINSITRE ne fait que de la mauvaise politique en défendant son pain et en laissant de coté le Tchad. Rappelez<br /> vous le soutien de son cousin direct de Moussa Faki et conseiller de Deby dans le recrutement des Tchadiens pour soutenir Khadafi. Le moment viendra ou ils seront defferés devant le tribunal de<br /> l'histoire tchadien ou international pour les nombreuses victimes libyennes et tchadiennes perpetrés par le système Deby et ses complices.<br /> <br /> <br /> <br />
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N
<br /> <br /> <br /> Des unités d'élite tchadiennes seraient aux côtés de Kadhafi - Le Figaro<br /> <br /> <br /> <br /> L'aide militaire a commencé dès le début de l'insurrection avec l'envoi d'un premier contingent de 300 hommes.<br /> <br /> <br /> Des troupes d'élite tchadiennes s'impliquent de plus en plus aux côtés des militaires libyens, accusent les leaders de la rébellion. Jusqu'à conduire les<br /> opérations en première ligne. Les témoignages abondent. Dimanche le site Tchadactuel, habituellement bien renseigné, évoquait l'entrée de ces militaires tchadiens dans la vile d'Ajdabiya, le<br /> dernier verrou avant Benghazi. Il ya une semaine, un porte-parole militaire de la rébellion, Ahmad Bani, expliquait la déroute de ses combattants par la présence massive des Tchadiens :<br /> «Nous nous sommes heurtés à des milliers de membres de la garde républicaine tchadienne.»<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> La nouvelle tactique des kadhafistes, l'emploi d'unités très mobiles montées sur des pick-up, porte la marque des guerriers du désert tchadien, qui ont<br /> perfectionné cette technique audacieuse en près de quarante ans de conflits internes ou externes. Un premier contigent de 300 hommes<br /> <br /> <br /> Selon plusieurs sources, il s'agit d'une aide d'État à État. Des brigades de la garde républicaine, revêtues d'uniformes libyens, seraient dirigées par de hauts<br /> responsables tchadiens. Pourquoi le Tchad se serait-il engagé aussi directement ? «Pour remercier Kadhafi de l'avoir aidé en lui envoyant des armes lors de l'attaque d'un groupe armé<br /> contre sa capitale en 2008», dit un leader rebelle libyen au journal panarabe Ash Sharq al-Awsat.<br /> <br /> <br /> Les autorités tchadiennes ont formellement démenti. «Aucun soldat possesseur d'une carte d'identité tchadienne n'a été capturé», a déclaré un conseiller<br /> du président Idriss Déby, Omar Yahya. Le président tchadien ne fait toutefois pas mystère de son soutien à Kadhafi, qu'il appelle régulièrement au téléphone, at-il confié au magazine Jeune<br /> Afrique. Il s'est également déclaré opposé à l'intervention de la coalition.<br /> <br /> <br /> Selon les sources du Figaro, l'aide militaire a commencé dès le début de l'insurrection avec l'envoi d'un premier contingent de 300 hommes. Ces derniers,<br /> prélevés sur des unités basées en République centrafricaine et dans un centre d'instruction, ont décollé d'Abéché et d'Amdjeress, au nord-est du Tchad. Leur réception a été assurée par<br /> l'ambassadeur de Libye au Tchad à Sebha, dans le Sud libyen, ville pourvue d'un important aérodrome militaire, qui a été bombardé ultérieurement par les avions de la coalition<br /> anti-Kadhafi.<br /> <br /> <br /> Des mercenaires venus de toute l'Afrique noire<br /> <br /> <br /> Ces premiers contingents auraient été balayés par les frappes occidentales. Une partie d'entre eux se sont enfuis en Égypte. D'autres éléments, mieux organisés,<br /> ont suivi par voie terrestre. Les 1er et 3e groupements de la garde républicaine ont voyagé par petits groupes de deux ou trois véhicules, pour éviter d'attirer l'attention de la surveillance<br /> aérienne.<br /> <br /> <br /> Des recrutements ont également eu lieu au Tchad dans une tribu proche des Libyens. Parallèlement à l'envoi d'unités constituées, l'ambassade du Tchad à Tripoli a<br /> été l'un des centres de recrutement de mercenaires sur place, d'abord dans la communauté tchadienne en Libye, puis parmi les ressortissants de toute l'Afrique noire. Une Afrique où les<br /> soutiens à Mouammar Kadhafi mêlent fidélités tribales, intérêts financiers et calculs à long terme.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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T
<br /> <br /> Le ministre Moussa Faki ment. Les observateurs avertis de la scène politique tchadienne les savent très bien. Des hauts dirigeants tchadiens vous parlent officieusement de ce soutien mais ils ont<br /> peur de parler oficiellement au risque des represailles pour eux et leuirs familles. Les militaires français implantés au Tchad sont au fin de la réalité et leurs services des renseignements<br /> savent mieux cette implication du pouvoir tchadien au coté de l'armée de Khadafi. Ne vient pas nous amuser la galerie. Que le ministre règle d'abord les problémes de son ministère avant de se<br /> lancer dans des arguments stipudes. L'implication du pouvoir tchadien dans la crise libyenne au coté de Khadafi ne fait l'ombre d'aucun doute. Il faut sauver plutot les tchadiens de Libye<br /> persecutés que de nous raconter des anneries qui ne font que rendre la vie difficile aux tchadiens de Libye.<br /> <br /> <br /> <br />
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