29 Mars 2011
La Coordination des Partis pour la Défense de la Constitution (CPDC) reconsidère sa position par une volte-face spectaculaire, après avoir annoncé pompeusement de suspendre ses activités au sein de la prétendue Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
Le 25 mars dernier, par une correspondance dûment signée par un de ses leaders, la CPDC a saisi le Comité de Suivi de l’Accord Politique du 13 août 2007, pour annoncer la suspension de la participation des ses délégués des partis membres aux activités de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).
A peine une semaine, les mêmes responsables de ladite coalition, changent de discours et reviennent composer avec la même commission qu’ils ont incriminée de n’avoir pris en considération leurs déshydrata.
Aujourd’hui, l’opinion publique découvre manifestement les incohérences et les anomalies de la CPDC, complètement déstructurée, divisée et affaiblie. Elle est divisée parce que certains de ses membres refusent de quitter la CENI, soutenant continuer leurs travaux. Parmi eux, on cite un certain parti MDST de Hamit Dahalob, qui doit son émergence politique et son ascension sociale grâce à la disparition du Dr Ibni Oumar Mahamat Saleh.
Au Tchad, la trahison est devenue une culture ancrée dans nos réalités, les relations sont entretenues artificiellement au détriment des principes et des dernières convictions, s’ils en existent.
L’opposition est profiteuse à la même dimension et à l'image des tenants du pouvoir.
Le changement politique interviendra au Tchad que par une prise de conscience citoyenne des mouvements sociaux animés par une jeunesse décomplexée et éveillée, seule alternative pour rompre désormais avec ce schéma classique et traditionnel des chefs des partis d’opposition limités.
Cette volte-face de la CPDC dénote aux yeux des observateurs étrangers du paysage politique tchadien, la posture faiblie d’une opposition politique vaincue.
La rédaction du blog de makaila