31 Octobre 2014
Les hommes intègrent viennent d’administrer toute une leçon. Quelle leçon ! Ils partiront tous ou ils mourront tous mais personne ne restera au-delà de 2016.
Une particularité à relever dans la révolution au Burkina est que les révolutionnaires ont frappé les portes-feuilles des bouffons, des griots de basse espèce, des collaborateurs honteux et moralement minables.
Commerces brulés, biens immobiliers brulés, mobiliers brulés. Ce n’est pas l’anarchie. C’est un message voulu et très ciblé à l’adresse des bouffons et complices agissant contre le peuple.
Oui, ce n’est plus uniquement le président de la république qui est fautif. C’est très facile de dire tout est de la faute du Chef de l’État, que lui seul est le premier responsable des crimes économiques et politiques. C’est vrai mais les responsables secondaires ont aussi leurs parts. C’est cette part que le peuple juste frappé d’une main sans pitié.
La révolution au Burkina ne vise pas uniquement l’incarnation du système représentée par le Chef de l’État Blaise Compaoré. C’EST TOUT LE SYSTÈME QUI EST FRAPPÉ PAR LA MAIN DURE ET GLORIEUSE DU PEUPLE SOUVERAIN. C'est-à-dire le président et sa cohorte de bouffons et de pillards, ses frères, ses amis, complices et ses progénitures.
Partout où la recette s’applique, on l’appliquer parce qu’elle vient du peuple et elle juste. Tremblez vous qui oppressez et volez le peuple le croyant endormi. Le peuple se réveille.
Oui, nous avons vu les révolutionnaires faire ça au Burkina et ils ont gagné. Nous avons vu, nous avons compris, nous avons appris et nous allons AGIR.
Nous recensons vos biens issus des vols répétés des avoirs du peuple, vos affaires immondes, vos mobiliers sales, vous serez ramener à zéro dès le jour que brisera le bouclier du mal sous lequel vous vous refugiez. Nous traquerons vos biens et ceux que vous placez au nom de vos enfants à l’intérieur ou l’extérieur. Vous irez à l’exil et vous errerez avant de finir sous terre à l’étranger comme Mobutu ou vous finirez comme Kadhafi, ses enfants et ses bouffons.
Je me réjouis de dire aux tchadiens que si cette race de vampire a bouffé 24 ans, il ne lui reste plus 24 autres années. Le temps qui reste se fond comme une boule de glace au Soleil. Ces hommes de petite moralité nous lisent et ne sont pas tranquilles. Ils nous lisent et ils tremblent secrètement. Le passé rattrape le présent. C’est irrémédiable et c’est comme ça.
Vive la révolution au Burkina Faso.
Vive les révolutionnaires partout en Afrique.
Hamad Guera
hamad.guera@gmail.com