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Makaila, plume combattante et indépendante

Makaila.fr est un site d’informations indépendant et d’actualités sur le Tchad, l’Afrique et le Monde. Il traite des sujets variés entre autres: la politique, les droits humains, les libertés, le social, l’économique,la culture etc.

Vers l’échec du Sommet de la CEEAC à Ndjaména : Paul Biya décline l’invitation d’Idriss Deby !

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Le Sommet de la Communauté Economique des Etats d’Afrique Centrale (CEEAC), s’ouvre ce dimanche à Ndjaména au Tchad. Cet ensemble économique sous-régional est bloqué par un dysfonctionnement multidimensionnel ce qui caractérise les difficultés majeures de trouver des solutions à relever les défis qui lui s’imposent.


L’absence remarquée  à Ndjaména, de plusieurs chefs d’Etats membres de cette organisation à l’allure de secte, montre à juste titre l’incohérence qui oppose ces derniers.
Les autorités tchadiennes ont annoncé avec  tambour et trompette, l’arrivée à Ndjaména de Paul Biya, mais, fidèle à sa tradition et son arrogance, le dirigeant camerounais a tout simplement décliné  l’invitation officielle d’Idriss Deby.
En Afrique centrale,  Idriss Deby se distingue par son comportement d’agressivité transfrontalière, de barbarie et  de  violences.
Le sommet de la CEEAC qui se tient à Ndjaména souffre du choix des thèmes.
Comment peut-on réunir des chefs d’Etat pour évoquer le cas d’un chef rebelle tchadien qui se bat contre la dictature qui sévit dans son pays ?
Selon nos informations, le cas du Général Baba Laddé serait à l’ordre du jour ! Pourtant  à part le Front Populaire pour le Redressement (FPR), il y a d’autres groupuscules armés notamment centrafricains qui luttent contre le régime de François Bozizé sans que leurs noms ne soient cités. On est tenté de savoir pourquoi, vise-t-on seulement Baba Laddé et pas les autres ?
L’inquiétude d’Idriss Deby découle du fait que le FPR est devenu une menace réelle à son régime d’où l’urgence de mobiliser la sous-région pour attirer l’attention de la communauté internationale afin de venir au secours à son régime agonissant au Tchad.
Mais  aujourd’hui, son jeu est connu ce qui explique l’absence massive des chefs d’Etats  qui se sont limités à envoyer que des délégations à ce sommet.

Makaila Nguebla




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M
<br /> Moalbaye ! Est-ce parce que j'ai écrit "notre cher Cameroun" ? C'est juste une façon de parler. Il faut reconnaître que ce pays nous avait rendu d'énormes services quand il était<br /> prospère. Les produits élémentaires étaient importés du Cameroun. Citons seulement les boîtes d'allumettes. Pour aller de Mondou à N'Djaména, il était plus facile de passer par le Cameroun et<br /> d'entrer à N'Djaména par Kousserie, jusqu'à la fin des années 90... Le Cameroun, notre cher voisin va mal, c'est ce qu'il fallait dire ? Peut-être non ?<br />
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M
<br /> Bonjour Moalbaye Jean, je suis 100% Tchadien. J'ai relu mon commentaire mais je ne vois pas en quoi on peut me soupçonner d'être Camerounais à travers ce que j'ai écrit. Suis Tchadien et<br /> je connais assez bien le Cameroun, pays voisin, chose tout à fair normal non ?<br />
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M
<br /> dis'moi Macoura,es-tu camerounais ou tchadien? SANS méchanceté je te prenais pour un tchadien mais à lire ton texte ci-dessus, j'ai l'impression que tu es plutôt un cousin!!!<br /> <br /> <br /> Sans rancune,à plus.<br />
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A
<br /> Paul BIYA aura, dans moins d’un mois,  79 ans au compteur. Cela<br /> compte quant aux déplacements de cet arrière-grand-père qui se doit de négocier avec ses articulations, son souffle et son rythme cardiaque. Bien qu'une cohorte de toubibs, par des révisons<br /> permanente, lui assure une bonne maintenance il y'a que la coriace usure du temps, que Dame Nature impose à tout un chacun, a ses lois que les thérapeutes parfois se résignent à s’y plier.<br /> <br /> <br /> Ceci peut expliquer cela.<br />
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M
<br /> Makaila, sais-tu que Paul Biya n'existe plus que de nom ? C'est un mourant qui ne dirige pratiquement plus rien au Cameroun depuis belle lurette. Le Cameroun est sans pouvoir politique.<br /> Le pays s'enfonce sur tous les plans, au point que les Camerounais vont jusqu'à envier en ce moment le Tchad d'Idriss Déby. Corruption et raquettes sont à tous les niveaux. Actuellement au Tchad,<br /> on peut voyager de Moundou à N'Djaména sans voir d'homme en uniforme sur la route. Plus de contrôle à l'emporte-pièce comme par le passé. Au Cameroun, c'est l'inverse. Policiers et gendarmes sont<br /> partout en train de raquetter les populations. A l'aéroport de Douala, policiers et douaniers peuvent prendre ce qui les intéresse dans la valise d'un passager qui débarque, sans explication.<br /> Tout va mal dans notre cher Cameroun jadis envié par les Tchadiens, avec ses routes, ses multiples moyens de déplacement, ses aéroports, ses avions (je pense à la luxueuse Cameroon airlines), son<br /> équipe de football qui a brillé sur le continent pendant plus de deux décennies... C'est la descente aux abîmes chez Paul Biya. Le président s'est retranché dans son village. Il ne tient plus de<br /> conseil de ministres, il ne connaît même pas les ministres qu'il a lui-même nommés - enfin, qu'il aurait lui-même nommés. Il dirige par téléphone et encore ! Il se déplace rarement, sort rarement<br /> de son village, encore moins du Cameroun. Dans ces conditions de vie, il n'est pas étonnant de le voir décliner une invitation au Tchad. Ce n'est pas du mépris. L'homme est physiquement très<br /> fatigué. Mais il continue de fatiguer les Camerounais.<br />
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