8 Juillet 2016
Les élections sans démocratie de mars et avril 2016 en Afrique **
Congo-Brazzaville, Djibouti, Tchad, Guinée Equatoriale : les élections sans démocratie de mars et avril 2016, et le processus de démocratisation du continent africain Régis Marzin, journaliste...
En Afrique, actuellement, en fonction de la nature des régimes, il est possible de prévoir en grande partie la qualité et la valeur finale des processus électoraux. L’étude du lien entre nature des régimes et qualité des processus électoraux sur 55 pays pendant 25 ans, fait apparaître que la nature du régime détermine la qualité d’un processus électoral[1]. Mascarades électorales et dictature sont liées, comme processus électoraux corrects et démocratie sont liés. Il ne s’observe pas de présidentielles correctes en ‘dictature’, sans une ‘transition vers la démocratie’ préalable. La possibilité d’améliorer la qualité des processus électoraux ne bloquent pas sur les méthodes techniques mais sur l’absence d’acceptation par les pouvoirs des règles de la démocratie. L’inversion finale du résultat d’une élection est la conséquence de l’ensemble d’un processus détourné.