24 Juin 2017
POUR MIEUX PROTÉGER LES FRANÇAIS •
L’intérêt opérationnel de l’état d’urgence: essoufflé après quelques semaines Plusieurs responsables de la lutte contre le terrorisme ont convenu que l’état d’urgence n’avait été nécessaire que durant quelques semaines après les attentats de novembre 2015. Jean-Jacques Urvoas, alors rapporteur de la mission de contrôle parlementaire sur le suivi de l’état d’urgence, pointait déjà, en janvier 2016, le fait que l’intérêt opérationnel de l’état d’urgence s’était essoufflé et qu’il convenait d’en sortir. Des déclarations reprises par ses successeurs, Dominique Raimbourg (PS), et Jean-Frédéric Poisson (LR) en novembre 2016, ou encore par Georges Fenech (LR) et Sébastien Pietrasanta (PS), co-rapporteurs de la commission d’enquête parlementaire sur les moyens mis en œuvre dans la lutte antiterroriste dont le rapport indique que «s’il a été réel, cet effet déstabilisateur lié à la surprise des opérations menées, semble s’être rapidement amenuisé 1 ».
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