10 Décembre 2017
A l’occasion de la célébration de la déclaration universelle des droits de l’homme, Amnesty International qui milite pour la défense des droits humains, les libertés individuelles et collectives, de sa promotion dans le monde, était hier à la place de la bataille à Stanligrad à Paris pour sensibiliser le public sur le sort des militants et des citoyens arrêtés et détenus arbitrairement pour avoir dénoncé ou révélé à l’opinion des faits méconnus un partout.
Sur internet et en version papier, l’organisation appelle à la libération de ces 10 personnes dont elle est devenue le porte-parole et invite les citoyens à signer des pétitions en faveur d’elles.
Parmi ces personnes, le cas du Tchadien, facebookeur, Mahadine Babouri, il a posté sur internet des vidéos critiquant les membres de la famille régnante au Tchad. Ce qui lui a valu arrestation, tortures et détention illégale depuis une année.
L’affaire Babouri est emblématique de l’arbitraire et du respect des droits humains au Tchad sous le régime d’Idriss Deby réputé par de nombreuses atteintes aux droits humains.
Makaila.fr
10 DÉCEMBRE – JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DE L’HOMME |
Amnesty International clôture 10 jours de mobilisation et rappelle que les personnes qui s’engagent pour défendre les droits humains sont de plus en plus les cibles d’attaques |
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La Journée internationale des droits de l’homme est l’occasion pour Amnesty International de mettre en lumière la situation des défenseurs des droits humains. En 2016, 281 personnes ont été tuées dans le monde parce qu'elles défendaient les droits. Avocats, journalistes, militants, syndicalistes, étudiants, tous se battent au quotidien pour faire avancer les droits humains à travers le monde. Leur combat les expose et ils sont la cible de menaces et d’agressions croissantes. C’est ce que révèle le nouveau rapport de l’organisation, Attaques mortelles mais évitables : homicides et disparitions forcées à l’encontre des personnes qui défendent les droits humains (publié le 5 décembre). |
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Ces attaques sont multiples. Certaines personnes sont visées parce qu’elles se dressent contre de puissants acteurs (entreprises, Etats) qui ne respectent pas les droits humains, d’autres parce qu’elles ont diffusé des informations ou sensibilisé l’opinion sur des violations de droits humains. Celles et ceux qui défendent les droits de personnes discriminées sont particulièrement exposés : défenseurs des droits des femmes, des travailleuses et travailleurs du sexe, des minorités sexuelles, des peuples autochtones et d’autres groupes minoritaires. D’autres encore sont agressés dans des contextes particuliers, pendant des conflits ou lorsque des communautés sont sous la domination du crime organisé et d’une répression violente. En dénonçant ces attaques et en valorisant l’engagement des défenseurs des droits humains, Amnesty International veut inverser cette tendance et réaffirmer la nécessité et la légitimité de leur combat. |
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Du 1er au 10 décembre, à travers l’opération 10 jours pour signer, Amnesty International a décidé de mettre en avant 10 situations de défenseurs menacés en Chine, en Turquie, au Honduras ou encore en Finlande. Pendant 10 jours, l’organisation appelle chacun et chacune à se mobiliser pour eux, par l’envoi de messages de solidarité et en interpellant, par des lettres, des pétitions ou des tweets, les autorités afin qu’elles agissent et s’engagent en faveur de ces défenseurs des droits humains. En 2016, plus de 4,7 millions d’actions de solidarité ont été mises en place, l’action de chacun fait la différence ! |
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Les cas mis en avant cette année montrent la diversité des menaces qui pèsent sur les droits des personnes et les combats que mène Amnesty International : |
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