21 Novembre 2007
Le 25 octobre dernier, grâce au soutien de son allié inconditionnel, le colonel Kadhafi, un autre accord de paix a été conclu avec la rébellion tchadienne après avoir subi des fortes pressions des autorités soudanaises acquises elles aussi à la cause de la Libye.
Mais, selon une voix discordante d’une libre opinion tchadienne ayant requis l’anonymat à notre rédaction, « Idriss Deby ne veut pas négocier avec les leaders du RFC,M.Timane Erdimi et de l’UFDD,le Général Mahamat Nouri. ».
Selon cette même source, Idriss Deby éviterait ces deux responsables de principales organisations politico-militaires de crainte qu’ils lui rendent la vie difficile une fois venus à Ndjaména.
Ce qui explique donc d’une part, ce dernier temps les tentatives de débauchage de cadres politiques et militaires de l’opposition armée ayant pris langues avec le pouvoir en place.
A notre avis, Idriss Deby ne devrait pas transposer à l’échelle nationale la détérioration de ses rapports personnels, fraternels, tribaux et régionaux avec ces derniers en prenant en otage tout le peuple tchadien. Car, le Tchad ne se résume pas seulement au niveau des personnalités précitées.
Nous pensons que la paix n’a pas de prix et ne doit se faire ou traiter de façon sélective par le chef de l’Etat tchadien compte tenu de la qualité arc en ciel de la nation tchadienne plurielle.
Les Tchadiens réclament depuis plusieurs années une paix inclusive qui prend en considération toutes les aspirations populaires.
Vu que, l’option militaire ne mobiliser plus l’opinion internationale l’art de t’chat est plutôt d’actualité.
Aujourd’hui, en l’absence d’une opposition politique ou militaire forte, crédible à même d’infléchir les positions inconciliables du régime tchadien, la diaspora ne dispose d’aucune arme ;elle s’est organisée en groupes de pression, cercles de réflexion pour devenir du coup un centre ou bien une voix contestataire qui prend la relève pour susciter un réel espoir de lutte pour le changement ou encore de dialogue politique au Tchad.
Il appartient donc clairement à Idriss Deby de composer oui ou non avec l’opposition tchadienne en exil, force incontestable et incontournable pour ramener la PAIX au Tchad ?
Par Makaila Nguebla