28 Février 2008
De l’avis de plusieurs citoyens Tchadiens, le mal et le drame auxquels, ils endurent depuis l’accession à la souverainété internationale de leur pays
sont inconstestablement imputables à la politique française au Tchad.
Aujourd’hui, si rien ne va plus au niveau du dialogue politique, du processus démocratique totalement au point mort et que la prise du pouvoir par les armes et le maintien au pouvoir par les armes restent d’actualité cela relève de la responsabilité et de la conspiration de la France qui fait et défait tout les régimes tchadiens pour avoir contribué à leur apogée et déclin.
Les Tchadiens sont en face d’ une impasse politique à cause de l’aggravation de leur question complexifiée par l’immixion de plus en plus remarquée de la France aux côtés d’un régime considérablement affaibli et d’un dirigeant dont elle apporter un soutien infondé pour le rendre encore impopulaire.
Le parcours politique douteux d’Idriss Deby jusqu’sa promotion à la tête du Tchad au début des années 1990 revient en grande partie à la France qui n’a menagé aucun effort pour le prelasser au pouvoir malgré l’opposition des populations tchadiennes assignées à la résignation.
Au Tchad, à l’unanimité, on est d’avis que le consenus politique n’est plus possible d’être bâti autour de la personne d’Idriss Deby comme une autorité politique morale suprême garante des institutions républiques et des valeurs de la démocratie universelle. Son régime présente un tableau sombre, désastreux, saigneux et macabre.
Les Tchadiens ont l’ultime conviction qu’Idriss Deby est l’otage de la France étand donné qu’il n’est plus l’interlocuteur du peuple, mais, c’est la France qui lui succéde vue son domaine d’intervention aussi étendue au plan politique, diplomatique et militaire pour maintenir à tout bout de champ un pouvoir totalement décousu et délabré.
Sans Paris, le régime tchadien ne peut résister aussi longtemps avec une triste durée de vie au Tchad.
C’est pourquoi, nous demandons à Nicolas Sarkozy d’être en phase avec ses propos et ses discours recensements prononcés le mercredi à Johanesbourg (Afrique du Sud) où il prône
la remise à plat des accords de défense des années 19960.
La France doit donc immédiatement arrêter de soutenir une dictature comme celle du Tchad qui fait autant du mal à un peuple déjà traumatisé et meurtri par les actes de barbarie d’un autre âge.
La politique française est donc malheureusement l’incarnation du mal tchadien !
Par Mouwatin Abakar