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10 Novembre 2008
Si la France ne reconnait pas les valeurs des opposants africains chez elle, ces derniers sont, par contre plus
cotés sous d’autres cieux.
C’est le cas de Barack Obama, le tout nouveau Président élu des
Etats-Unis et l’homme le plus médiatisé au monde, qui vient personnellement d’adresser un
message au député fédéraliste tchadien, Ngarléjy Yorongar.
Les autorités françaises qui ont fait venir à Paris le fédéraliste tchadien dans des conditions troublées, sans lui apporter le soutien proportionnel et digne de son honorabilité, doivent s’apercevoir maintenant, que leur pays n’est plus le centre du monde.
Selon une source proche du Comité International de Soutien au député Ngarléjy Yorongar, le Président américain Barack Obama, à peine élu le 04 novembre dernier, lui a envoyé un message le 05
novembre courant à 5heures du matin.
Ce courrier souligne à juste titre l’importance
qu’accorde le Président Obama aux leaders africains dont l’opposition politique aux régimes totalitaires sur le continent est justifiée et mérite d’être soutenue au niveau
international.
Il n’y a que la France qui étouffe toute voix contestataire populaire qui aspire à la démocratie en
Afrique.
Avec l’avènement au pouvoir de Barack Obama, les chefs de l’opposition démocratique africains, espèrent bien que les Etats-Unis mettent aux
agissements de la France qui soutient les régimes dictatoriaux les plus répressifs. Ceux qui sévissent sur le continent noir et transgressent la
volonté du peuple.
Tous porte à croire , désormais, que les rapports entre la France et certains pays africains, soient décomplexé, reconsidérés et que
Paris prenne du recul des Chefs d’Etats qui verrouillent toute voie d’alternance politique et démocratique dans leurs pays.
Le Tchad qui figure en tête des pays où la démocratie est en panne, doit tirer une leçon du message de Obama à Yorongar et que le maintien au pouvoir
par les armes ne fait plus l’ordre du jour.
Le fait que Barack Obama écrive au député Ngarléjy Yorongar, est une marque de considération notable sur l’homme, reflète l’idée que la question tchadienne reste au
cœur des préoccupations du nouveau Chef de l’Etat américain.
Makaila Nguebla