Lors d'une conférence de presse organisée à Paris le 3 février 2009, des défenseurs des droits de l'Homme tchadiens sont revenus sur la situation politique et des droits de l’Homme qui prévaut aujourd'hui au Tchad, un an après l’offensive rebelle sur Ndjamena.


Cette délégation du Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR), composée de Delphine K. Djiraibé, coordinatrice nationale du Comité, de Michel Barka, président de l'Union des Syndicats du Tchad (UST) et de Massalbaye Tenebaye, président de la Ligue tchadienne des Droits de l’Homme (LTDH), organisation membre de la FIDH, rencontrera les autorités françaises et les représentants de l'Union européenne pour les alerter et les interpeller sur la situation politique et sécuritaire au Tchad.


Elle apportera en particulier son témoignage sur les blocages de la mise en oeuvre des résolutions de la Commission d’enquête mise en place pour faire toute la lumière sur les événements de Ndjamena de février 2008. Sa démarche est soutenue par plusieurs organisations françaises et internationales : l'ACAT, le Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire), le FIDH, le Secours catholique, Survie.