17 Février 2009
Le Dr Khalil Ibrahim, poussé d'un côté par Ndjaména,son soutien historique et naturel tandis que le Soudan, appuyé par les Emirats Arabes Unis et la Ligue Arabe, ont réussi à franchir un pâlier :
celui de signer un pacte de paix.
Ils ont, ainsi, mis un terme à un conflit armé qui a éclaté en 2003,pour devenir un bourbier. La communauté internationale qui était auparavant émue, semble
désormais, soulagée.
Ce pacte de paix inter-soudanais acquis, lance le débat sur la recherche des solutions de sortie crise pour le Tchad par des moyens et réglements pacifiques.
Malheureusement, pour les Tchadiens, ni la France, les pays de la sous-région encore moins l'Union africaine et les instances internationales, n'ont fait de la question tchadienne une des
priorités dans l'agenda des sommets internationaux parmis les conflits et les tragédies qui ensanglantent le continent et endeuillent des familles.
Si la communauté internationale, est sincère avec elle-même, doit rompre le silence pour démentir les accusations portées contre elle, afin de prendre à bras le
corps l'épineux dossier tchadien qui est d'une extrême gravité et d'aider ce peuple à trouver des réponses concrétes à son contentieux socio-politique.
Par ailleurs, il est fortement recommandé au régime d'Idriss Deby comme à la classe politique tchadienne en générale, de montrer leur disponibilité commune de faire la paix afin
de faciliter la tâche aux partenaires internationaux.
Nguebla Makaila