31 Mars 2009
Un an aprés le scandale dans l'affaire des 103 enfants tchadiens
d'Abéché, qui oppose les membres de l'Arche de Zoé au Gouvernement Tchadien ,la polémique refait surface et se concentre autour du paiement dont doivent verser les accusés aux
plaignants.
Mais vue que ce deal scabreux à ramification politique lie les autorités françaises au pouvoir d'Idriss Deby, il est d'ores et déjà permis de spéculer et de réfléchir
sur une issue heureuse hypothétique.
Chacune des parties concernées, rejette tour à tour leurs responsabilités, lorsqu'il s'agit de la question des sommes à débourser qui estimées à 6 millions d'euros, lesquelles correspondent
à peu prés à 40 millions de francs dont devraient percevoir chaque famille d'enfant au Tchad.
A entendre Jean Alingué Boweyeu, Garde des Sceaux tchadien, peu importe qui payera, la France ou les membres de l'Arche de Zoé, mais toujours est-il qu'ils sont tenus par une
obligation de payer cette somme.
La France affirme n'être en aucun cas concernée par une quelconque obligation de paiement, car le différend oppose des particuliers français aux familles d'enfants tchadiens.Elle ne
payera pas donc à leurs places.
Pour Me Olivier Desambres Navarre, redoutable avocat des membres de l'Arche de Zoé, il n' y a aucun fondement juridique dans les revendications financières exigées à ses clients.
Il dit : " D'ailleurs le collectif d'enfants est constitué sur aucune base juridique et à qui on doit payer cette somme?" s'est-il insurgé en réaction au ministre tchadien de la justice.
Me Olivier qui n'a pas sa langue dans sa poche, nargue les autorités tchadiennes visiblement troublées et égarées par leur excés de confiance.
Le régime d'Idriss Deby qui traverse des difficultés financières pour faire la guerre, s'est tournée vers les membres de l'Arche de Zoé pour réclamer des sommes faramineuses au nom des enfants
tchadiens.
Le pouvoir de Ndjaména, visiblement désemparé par les propos de l'avocat de l'Arche de Zoé, ne sait à quel saint se vouer dans cette affaire rocambolesque
dont les tenants et les aboutissants lui échappent désormais, totalement.
Nguebla Makaila