23 Juillet 2009
De part ses différentes interventions, elle a su limiter son champ d’action à la recherche de la paix par des moyens de réglements pacifiques face à la crise tchadienne. Son vœux le plus ardent est d’appeler le pouvoir d’Idriss Deby et les leaders de l’opposition armée de trouver une solution pacifique aux différends politiques qui les opposents.
On peut donc aisément comprendre la légitimité de sa réaction suite à cet article dont l’auteur s’est servi de son nom pour sémer la confusion sur la toile. Et, comme elle a su clairement nuancer les choses à partir des références de deux mails distincts : le sien et celui de l’auteur. Il y a lieu de croire que sa colère est saine.
A la différence d’une autre Hababa Acyl, non instruite, la rédaction du blog de makaila, leve donc toute équivoque, autour de la vraie Hababa Acyl, celle dont l’adresse mail est : (babacyl@yahoo.fr), qui s’exprime aisément et parfaitement en français et en arabe dialectal tchadien et qui existe réellement. Elle est sans histoire .Car, ses diverses contributions ont enrichi pleinement l’espace médiatique tchadien.
La participation de la femme tchadienne dans le débat public, était, il y a quelques années, un défi à relever. Aujourd’hui, avec la scolarisation intensive et massive à outrance du genre feminin, l’émancipation intellectuelle de la femme est quasi-acquise et on s’est aperçu que le débat public, est aussi l’apanage de la femme tchadienne, la plus courageuse.
Pour toutes ces raisons, nous demandons à Habib Mohamed ( habib-12@hotmail.fr),
étudiant tchadien à Tripoli, d’admettre une réalité irréfutable qu’est le simple fait, qu’un homme emprunte ou usurpe le nom d’une femme, est considérée dans la société tchadienne, comme un acte réprehensible par principe.
Pour conclure, le blog témoigne que Habab Acyl, est bel et bien, une intellectuelle tchadienne qui suit avec un intérêt particulier la situation sociopolitique et militaire de son pays natal, qu’elle a quitté pour de raisons déjà évoquées dans ses précedents articles.
Par la même occasion, nous demandons, à ce que chacun de nous, fasse preuve d’indulgence et surtout de retenue à l’égard de toutes les femmes tchadiennes, en s’abstenant de poster les commentaires les plus osés et provocateurs à leur encontre sans distinction.
Makaila Nguebla pour
la rédaction du blog.