20 Septembre 2009
M.Ali Adji, membre du collectif des jeunes de l'UFR.
Il est basé en territoire libéré.
A l’occasion de l’Aïd Fitr qui consacre la fin du mois saint de Ramadan, nous, jeunes
militants et sympathisants de l’UFR, présentons nos vœux les meilleurs à l’ensemble du peuple tchadien, de l’intérieur comme de l’extérieur.
Par la même occasion, la jeunesse tchadienne désormais, mobilisée et déterminée autour d’un collectif, témoigne sans réserve son indéfectible et constant soutien à l l’UFR et à ses dirigeants.
Notre collectif invite en même temps, les jeunes tchadiens sans distinction à s’unir pour créer les conditions propices pouvant accélérer la chute de la dictature du général Idriss Deby, qui règne dans l’arbitraire et l’impunité, contre toutes les valeurs humaines inhérentes à une société moderne et digne.
Le collectif dénommé carrefour Sorbone, regroupe en son sein, tous les jeunes issus des différents horizons socio-culturels du Tchad, ceux qui réfléchissent par thématique autour des divers sujets qui bloquent la volonté du peuple tchadien à aspirer au changement politique dans le
pays.
Notre pensée solennelle va tout droit à toutes les familles tchadiennes, exilées de forces et victimes de la barbarie du pouvoir en place au Tchad.
Nous dénonçons avec force et condamnons avec la dernière énergie, la disparition depuis février 2008, de M.Ibni Oumar Mahamat Saleh, d’abord, citoyen et homme politique tchadien, coordinateur du
Parti pour les Libertés et la Démocratie (PLD) et porte-parole de la principale coordination des partis pour la Défense de la Constitution (CPDC), opposition démocratique et pacifique au régime
clanique du général Idriss Deby.
Notre collectif soutient donc sa famille dans cette épreuve douloureuse qu’elle traverse et lui garantit qu’il ne ménagera aucun effort pour que justice soit faite sur le cas du Dr Ibni Oumar
Mahamat Saleh et bien d’autres disparus sous le règne barbare de son pouvoir.
Au nom du collectif des jeunes de l’UFR, nous exprimons notre solidarité sans faille à tous les frères d’armes, qui, en refusant la dictature du régime, ont opté pour la voie armée contre Idriss Deby et son système politique qui souffre de déficit démocratique, de multiples entorses aux droits de l’homme et de mal gouvernance politique et socio-économique au Tchad.
Nous n’oublions pas nos frères, sans distinctions, les vaillants combattants de l’UFR, qui ont pris part aux derniers combats de mai 2009 et qu’ils s’assurent que nous poursuivrons et releverons les défis du changement qu’ils se sont fixés.
Fait depuis le territoire libéré , le 20 septembre 2008
Pour le collectif du Carrefour Sorbone de l’UFR
M.Ali Adji
Membre et opposant armé au régime tchadien