14 Juin 2010
L’on croyait tout savoir de cet homme parachuté à la justice dans les années 80 sans avoir réellement fait du droit et surtout sans avoir reçu une formation de magistrat.
Il a transformé la haute juridiction en une cour royale où tous les conseillers doivent tous les matins lui faire révérence au risque de ne jamais effectuer une mission à l’étranger
Il ne peut contester avoir bénéficié des largesses de Zene BADA qui lui a entre autre attribué dix lots dans le quartier de « GARDOLE DJEDDID » sur la route de N’Guéli.
En guise de remerciement, il a enfoncé ce dernier par l’intermédiaire de ses sujets qu’il a placé à la Cour d’Appel et au Tribunal de N’Djamena.
Mais ce que l’on n’a jamais écrit, c’est que cet homme complexé s’est arrangé à avoir la justice entre ses mains en plaçant systématiquement à des postes stratégiques ses parents Ouaddaiens pour pouvoir régler des comptes aux Zakawas, se vengeant ainsi du massacre de Gniguillim.
Zélé, ce proche de TIMAN ERDIMI nommé à la Cour Suprême par ce dernier pour déclarer la vacance de pouvoir, oublie qu’il doit son ascension sociale fulgurante aux Zakawas.
Pour pouvoir régler des comptes à ceux-ci, il a imposé au tribunal de N’Djamena un certain ALI ABDOULAYE incapable de construire une phrase sans faute.
Il a fait remplacer HAMZA ABDOUL un magistrat compétent et rigoureux par le fils de ABAKAR KADADE, un de ses proches, sans niveau, introverti et incompétent.
Pour parvenir à ses fins, BIREME est prêt à tout.
Pour avoir ALINGUE dans sa poche, il a aidé ce dernier à placer son beau-frère le défunt TONGRONGOU à la tête de la Cour d’Appel pour ensuite l’humilier par le biais de ses sbires au CSM avec à leur tête le fameux ALI ABDOULAYE.
Avec ALINGUE, ce fut un couple parfait car les désires de BIREME étaient des ordres.
C’est ainsi que ALI ABDOULAYE et MAHAMAT AL FADIL ABAKAR KADADE furent respectivement nommé Président du tribunal et Procureur de la République.
Plus grave, le Laoukoura, ALINGUE, premier vice président se déplaçait pour aller assister à la réunion du CSM à la Cour Suprême dans le bureau de BIREME, deuxième vice président.
MBAILAOU NAIMBAYE LOSSIMIAN, le nouveau Garde des Sceaux est certainement la nouvelle cible de cet ogre.
En effet, le malheur des uns faisant le bonheur de BIREME, celui-ci ayant appris que le Ministre de la Justice amènerait la dépouille de son défunt fils dans son village s’est transformé en un membre de la famille pour l’accompagner.
On se demande quelles relations en dehors de celles professionnelles BIREME a avec NAIMBAYE.
Si NAIMBAYE n’était pas garde des sceaux BIREME l’accompagnerait t-il ?
La réponse est évidement non.
Et pour preuve, l’honorable BIREME n’a daigné aller ne serait-ce s’incliner devant la dépouille du très compétent et dévoué BEASSOUM BEN NGASSORO.
En fait ce haut magistrat qui est arrivé à ce poste sur la base de ses compétences n’a jamais fait partie de l’orbite de BIREME qui se préparait d’ailleurs à le faire révoquer.
Sa mort lui donne encore l’occasion de pouvoir placer un des siens pour boucler la boucle de sa main mise sur cette institution clé de la République
C’est ce qui explique l’intérêt porté à la dépouille du fils NAIMBAYE.
Il est incroyable que le CSM, laisse cet analphabète dévaloriser l’image de la justice tchadienne comme s’il n’y a pas de magistrats formés et compétents.
Président de la Cour Suprême : OUADDAIEN
Président du Tribunal N’Djamena : OUADDAIEN
Président du Tribunal Moundou : OUDDAIEN
Procureur de la République : OUADDAIEN
Présidente de la cour d’Appel de N’Ndjamena sa protégée
Président de la CA Moundou son protégé
Procureur Général Abéché son protégé
Présidents des tribunaux de Bongor, Doba ses protégés
La liste n’est pas exhaustive.
C’est autant dire qu’il n’y a que les magistrats de cette région du pays qui sont compétents, et quelle compétence ?
Il est grand temps qu’il soit mis fin au règne de ce spécialiste de frais de mission pour la restauration de l’image abîmée de la justice tchadienne pour le grand bonheur de nos concitoyens.
Masrané marcel
Ndjaména-Tchad